Swamp Thing – Green Hell

Scénario : Jeff Lemire
Dessins : Doug Mahnke
Couleurs : David Baron
Editeur : Urban Comics
ISBN : 979-1-0268-2089-5
DL : 10/2023
NB pages : 160

« Vous avez attrapé quelque chose ? »

Reprends les singles US parus chez DC Comics : Swamp Thing – Green Hell #1 à 3.

Résumé éditeur :
La Terre est dévastée, immergée dans les eaux depuis l’infinie crue qui l’y a plongée. Les quelques humains restants survivent sur une île désolée, perdue dans l’immensité de l’océan. Le Parlement réunissant la Sève, le Sang et la Nécrose a tranché, il est temps de repartir de zéro afin de lancer un nouveau cycle de vie. Pour ce faire, ils ont uni leurs pouvoirs pour créer un nouvel avatar, l’un des monstres les plus terrifiants jusqu’alors. Face à une telle créature, toute lutte est inutile… sauf pour un soldat qui comprend l’ennemi. Qui a déjà usé des mêmes tactiques. Quelqu’un comme Alec Holland. Dommage qu’il soit mort depuis des dizaines d’années…

Jeff Lemire reprends les graines qu’il a semées dix ans plus tôt (avec le reboot New 52) avec un futur où l’humanité tente de survivre à l’apocalypse. Le Parlement a en effet décidé que tous les humains doivent mourir pour recommencer un nouveau cycle. Manque de bol un Constantine avisé en vaut deux et décide de faire sortir de sa retraite méritée ce bon vieux Alec Holland. Il sera sans surprise bien fâché, cela tombe bien quand on est Swamp Thing et qu’on se trouve dans un album d’horreur, cela permet pas mal de joyeusetés.

Les planches de Doug Mahnke fonctionnent bien dans l’horreur, moins dans la tranche de vie, heureusement pour nous c’est un album ou la sève, la pourriture et le sang sont des acteurs majeurs de la narration ce qui laisse une certaine liberté dans les trucs un peu crado.

Un bon petit album OneShot, pas le meilleur Swamp Thing que ce soit dans la narration ou graphiquement, mais qui fait le boulot, on regrettera comme souvent avec ces albums qui se passent dans le futur, les non-conséquences/impacts sur l’univers.

Galerie de couvertures en fin d’album sur… deux pages.

JaXoM