De Catherine Ségurane à nos jours
Scénario : Thomas Mosdi (et Béatrice Merdrignac pour les documentaires et textes historiques)
Dessin : Fabio D’Auria, Jal, Andrea Meloni, Emeric Tain, Stefano Realdini, Jean-Frédéric Minéry, Olivier Vesna & Philippe Nicloux
Colorisation : Fabio D’Auria, Nicolò Laporini, Daniele Caramanico, Didier Ray & Philippe Nicloux.
Éditeur : Petit à petit
80 pages
Date de sortie : 24 mai 2023
Genre : docu-fiction
« Ils ont essayé de me brûler vive, et n’y ont pas réussi ! Ils m’ont fait boire de la poix bouillante. Et j’ai survécu… Finalement, ils m’ont décapitée moi aussi, mise dans une barque et poussée vers le large. J’ai dérivé des jours durant au gré du vent et des courants… Plus tard, des anges ont mis un terme à mon errance. Je me suis échouée sur le rivage d’une baie magnifique, non loin de la ville où tu vis aujourd’hui… Sais-tu, à présent, qui je suis ?! »
Présentation de l’éditeur :
Découvrez la ville de Nice avec un Docu-BD passionnant ! Ce deuxième et dernier tome retrace son histoire, de la résistance de la cité face à l’invasion turque au XVIe siècle jusqu’à nos jours, en passant par son annexion définitive à la France en 1860 ou sa libération du joug nazie suite au débarquement de Provence.
« Nissa la bella » vous livre tous ses secrets dans ce Docu-BD !

Mon avis :
Nice n’est pas qu’une somptueuse ville du sud de la France où il fait bon vivre. Comme beaucoup de cités de France, elle a un passé riche qui lui a valu ce diptyque aux éditions Petit à Petit. Comme toujours, un régal éducatif à dévorer sans modération ! Même sans avoir lu le premier tome, le lecteur va pouvoir se plonger dans un passé trouble pour Nissa la Bella.
En couverture, d’ailleurs, on retrouve Catherine Séguirane qui défendit les murs du château avec pour seules armes son corps et son battoir à linge. Une véritable icone de la liberté avant l’heure, allant jusqu’à montrer son derrière à l’ennemi et les humilier encore davantage (mais je vous en laisse la surprise dans ces pages). Il faut dire que la position géographique de « Nice » est enviable tant par la France que par l’Italie, sans oublier les Autrichiens loin d’être en reste…
Ainsi se succèdent les chapitres de guerres, mais également d’améliorations tant commerciales que touristiques pour la ville. La construction de monuments religieux, parfois dangereux, des aménagements urbains et l’effervescence liée au tourisme grandissant aux vues du climat doux de l’hiver en Méditerranée.
C’est toutes une évolution qui se déploient sous nos yeux, passant par les combats contre l’armée franco-turque, jusqu’à la seconde guerre mondiale, en passant par la révolution française, l’arrivée massive des touristes de Grande-Bretagne jusqu’à nos jours, dont notamment l’effroyable carnage sur la promenade par un terroriste kamikaze. Le tout dans dessiné par différents artistes, souvent aux styles classiques, parfois un peu surprenant, mais tous reliés par un point commun : l’apparition de la griffe d’aigle, symbole de la force Niçoise ! Alors, embarquons tous pour Nice !
ShayHlyn.







C’est bizarre mais j’ai un a priori avec la ville de Nice que j’associe à « cagole » pour en avoir vu beaucoup à la télé natives de Nice ainsi que son maire que je n’aime donc pas beaucoup… d’autant qu’en L1 je n’aime pas non plus le club de foot et son (abominable) président (remember OGCN-OM 2021 et les affaires de racisme avec Galtier !)…
Bref, je n’aime pas, c’est épidermique !😡
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