Marshal Bass – tome 10 – Hell Paso

Scénario : Darko Macan
Dessin : Igor Kordey
Couleurs : Anubis
Éditeur : Delcourt
56 pages
Date de sortie :  septembre 2023
Genre : western

 


« – Vous avez tué tout le monde ?
– Pas tout le monde. Tu sais bien comment ça se passe… »

 

Présentation de l’éditeur

River Bass plonge au cœur de « Hell Paso ». Le Marshal n’a que quelques heures pour empêcher l’armée de pilonner la ville, ses habitants et les Texas Rangers du colonel Helena, réfugiés dans la cité…

Les ingrédients du western selon Kordey et Macan ? Des scènes ébouriffantes pour la démesure graphique, des personnages sans foi ni loi et des dilemmes cornéliens pour marquer l’histoire. Le western le plus tarantinesque a pour nom Marshal Bass.

marshal bass t10_extrait

Mon avis

Suite directe du tome précédent, Texas Rangers, ce 10è volume fait honneur à l’ensemble de la série en proposant un nouvel épisode sombre, âpre et violent. Je conseille d’ailleurs de relire le tome 9 et d’enchaîner direct avec celui-ci. Nous retrouvons dans le petit village de El Paso la bande de « Rangers » que Bass accompagnait dans l’épisode précédent, ainsi que la Doc Moon toujours accompagnée de la fillette qu’elle avait récupéré, le colonel Helena, mentor et protecteur de Bass, et le sinistre et sanguinaire Major Penn qui est chargé de verrouiller la ville en proie à une épidémie de peste. Si l’on peut y rentrer, personne ne doit en sortir. Pour accomplir sa mission, le Major Penn use de méthodes dignes du leader Nord Coréen !

Attention aux âmes sensibles ! El Paso est véritablement transformé en annexe de l’enfer sur terre. Certaines scènes assez gores sont à la limite du supportable pour qui n’est pas rompu à ce genre de narratif. Darko Macan introduit cependant un nouvel arc à la saga en donnant une dimension nouvelle à l’un des fils de Bass. David, qui a perdu un œil, se réfugie dans la musique et se voit propulsé sur la scène du cabaret.

S’ensuivent alors des pages d’anthologie, dans lesquelles sont mis en parallèle les scènes de boucherie dans les rues boueuses du village et les scènes chaleureuses et ambiancées par l’harmonica de David. C’est hyper cinématographique et l’on n’a aucun mal à se jouer la musique, les sons et à s’immerger dans l’action. A ce titre, la fameuse double-page est magistrale !

Encore un tome qui décoiffe !

Loubrun

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