Alva dans la nuit

Scénario : Aksel Studsgarth
Dessins : Daniel Hansen
Traduction : Philippe Touboul
Editeur : Glénat
ISBN : 978-2-344-05619-6
DL : 09/2023
NB pages : 264

« A chaque coup, ça m’émeut. »

Résumé éditeur (modifié pour retirer un peu de spoil) :
Nous sommes au cœur de l’hiver. Alva, une orpheline, vit en marge de la société. Elle survit dans les faubourgs ternes d’une ville scandinave en tant que cambrioleuse, grâce à ses talents exceptionnels pour grimper le long des édifices. Durant un casse avec ses associés dans un immeuble où ils dérobent des pièces d’or dans l’appartement d’un vieil homme, elle libère par mégarde, Sidsel, une sorcière de 2m10 qui possède la faculté de cracher des pépites d’or. L’affaire finit mal. Alva s’enfuit par le toit où Sidsel l’attend. La sorcière ne tue pas la jeune fille et lui laisse l’or car elle reconnaît quelque chose en elle : une parenté ancestrale qui lie la sorcière à une tribu, le peuple Fjell. Alva décide alors de partir vers le Nord en quête de réponses sur ses origines. Elle doit fuir les Artisans, un groupe de mercenaires (dont faisait partie le vieil homme) à la solde de Falk, le cruel propriétaire d’une entreprise pharmaceutique sur le déclin, qui emprisonne, exploite et tue les êtres magiques.

Un album qui fleure bon la mythologie nordique par deux auteurs scandinaves.

D’abord Aksel Studsgarth le danois , avec un scénario à la narration particulière : une fuite en avant d’Alva à la recherche de ses origines, tout en étant réellement poursuivie par les Artisans qui recherchent tout à la fois : Sidsel la Sorcière et son or actuellement en possession d’Alva. Une aventure avec des références mythologiques comme le fait très bien Mike Mignola sur Hellboy, avec son lot de personnages étranges et intéressants dans une aventure générale avec quelques rebondissements bien amenés. Très sympa.

Et nous avons donc Daniel Hansen le suédois en charge de la partie graphique qui a fait ses armes dans le storyboard et l’animation 2D. Cela se sent et comme la démonstration vaut mieux que mille mots voyez ci-après la scène d’exposition de l’album.

Le tout fait plus de deux cents pages et se lit assez rapidement parce qu’il n’est pas très verbeux, mais l’ambiance nordique teintée de fantastique fonctionne très bien et fait de cet album une bonne surprise.

JaXoM