Santiago de Cuba (Les Grandes Batailles Navales)

Auteur : Jean-Yves Delitte
Editeur : Glénat
Genre : Historique
Sortie : le 23 août 2023

Avis de l’éditeur :

En janvier 1898, témoins des troubles civils qui secouent depuis plusieurs années la grande île de Cuba, encore territoire espagnol, les États-Unis décident d’envoyer l’un de leurs navires de guerre. La sixième puissance maritime mondiale tient par cette manœuvre à rappeler aux belligérants qu’elle surveille avec attention les événements.

Mon avis :

Ce nouveau récit des grandes batailles navales concocté par Jean-Yves Delitte se déroule en l’an 1898, en pleine guerre hispano-américaine, lors du naufrage chaotique d’un cuirassé américain.

Tandis que l’île des Caraïbes prône sa soif de liberté, les Etats-Unis, qui ont des intérêts dans cette superficie,  envoient la 6ème puissance maritime mondiale, mettant rapidement le feu aux poudres. L’USS Maine sombre, entraînant 261 membres d’équipage et, trois mois plus tard : une guerre entre l’Espagne et les Etats-Unis a lieu dans de terribles circonstances.

A New York, le journaliste William Randolph Hearst est valorisé pour ses critiques vis-à-vis des espagnols, et des fiers et valeureux soldats tentant de sauver des pauvres cubains. Parallèlement,  la côte ouest de la Floride est sur le point d’acheminer 17000 hommes, dont certains ne reviendront peut-être jamais. « Le Flying Squadron » et le « North Atlantic Squadron », constitués d’une vingtaine de navires et de cinq cuirassés prennent la mer, direction les eaux cubaines…

Santiago de Cuba_Les grandes batailles navales_Jean-Yves Delitte_Glenat_Historique_extrait

Une fois encore, Jean-Yves Delitte s’attèle à nous détailler une guerre se déroulant en pleine mer et/ou aux abords des côtes. Américains Vs Espagnols, les premiers devenus implacables en terme de machinerie de guerre. Rapidement, les vaisseaux espagnols se retrouvent dépassés et engloutis par l’impact des cuirassés d’USS Texas, Iowa, Indiana…Totalement submergés de toutes parts, les espagnols n’abdiquent nullement et font preuve d’un engagement à toute épreuve.

Comme à son habitude, l’auteur distille une narration redoutable, bien que, avouons-le aussi, répétitive et redondante. En serait-il d’ailleurs autrement, lorsque l’on narre les récits rocambolesques de la guerre, quelle qu’elle soit, l’indifférence et la colère des uns, toute la détresse des autres ?! Et puis, n’oublions pas qu’il s’agit du 21ème opus de la série, autant dire quasiment 800 pages de navires en tous genres…

Graphiquement, quelques planches pleines pages valent agréablement le détour, comme c’était le cas aussi pour ses précédentes œuvres, qui permettent de décortiquer chaque petit détail minutieux fourni à l’équation.  Une maitrise totale pour ces pleines planches qui immortalisent quelque part une étiquette du passé.

En dehors de celles-ci, le travail graphique sied comme il se doit, fournissant le principal, ne s’attardant nullement sur le superficiel.

Un album dans la lignée de ses prédécesseurs qui plaira immanquablement aux adeptes de la saga.
Coq de Combat

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