Une révolution nommée Raspoutine

Scénario : Hernán Migoya
Dessin : Manolo Carot
Éditeur : Glénat
62  pages
Date de sortie :  31 mai 2023
Genre : histoire

 


La chute d’un homme, la naissance d’un mythe :

qui était vraiment Raspoutine ?

Une révolution nommée Raspoutine planche 1

Présentation de l’éditeur

Au cours de l’hiver 1916, dans une Russie en guerre, un homme étend de plus en plus son influence sur la famille royale : l’énigmatique Raspoutine. Homme de confiance de la tsarine Alexandra, celui que l’on surnomme le « Moine Fou » s’est déjà fait une réputation en raison de ses prétendus miracles et ses penchants dépravés. Il continue d’accueillir et de soigner les plus démunis dans sa résidence de Saint-Pétersbourg. C’est au cours d’une de ces séances qu’il va recevoir une jeune fille, Alissa. La fillette, qui doute de ses pouvoirs surnaturels, connaît son influence et lui demande d’intervenir pour empêcher que son père ne soit déporté ! Intriguée par son intelligence fulgurante, Raspoutine fera tout pour l’aider. Mais pendant qu’il œuvre à l’extérieur contre l’antisémitisme grandissant et la guerre qui affame la population, de sombres rumeurs circulent dans les couloirs du palais… Raspoutine est devenu nuisible. L’aristocratie, mais aussi la droite ultranationaliste et l’Église orthodoxe veulent voir tomber ce fanatique idolâtré. Une conjuration menée par le prince Youssoupov se prépare ! Pour l’heure, la tsarine, toujours aussi dévouée à son conseiller spirituel, ne voit pas le danger. Elle présente ses quatre belles filles à Raspoutine et les place sous la protection bienfaitrice de l’homme de foi. C’en est trop pour le tsar Nicolas II. La chute de Raspoutine est proche. Bientôt, c’est toute la Russie tsariste qui va sombrer…

Mon avis

Grigori Raspoutine est une légende dans l’histoire de la Russie. Ce faux moine, guérisseur, prophète et mystique fut le confident de la tsarine Alexandra Feodorvna, épouse du Tsar Nicolas II et lui permit d’avoir une grande influence au cœur de la cour impériale russe. Objet de jalousies de la part de l’aristocratie du pays car Raspoutine s’est rendu indispensable à la cour de Russie et est adulé par plusieurs femmes riches dont il devient l’amant et le confident. Soupçonné également d’être un espion au service des allemands (nous sommes en pleine première guerre mondiale), il se fomente un complot contre lui qui mènera à son assassinat dans la nuit du 17 décembre 1916.

Une révolution nommée Raspoutine planche

Se servant de la réalité historique, l’ auteur espagnol, Hernán Migoya, nous livre un récit passionnant où se mêlent mysticisme, sensualité, oppression et lutte des classes. Les derniers jours de la vie de Raspoutine nous sont ainsi racontés par les yeux d’une adolescente juive athée, Alissa, future auteure sous le nom de Ayn Rand. Raspoutine et Alissa se livrent une sorte de duel pervers, mélange d’obsession perverse et d’innocence qui fascine le lecteur. Manolo Carot, de son coté, illustre cette fresque d’un style pictural qui nous donne des images de l’époque encore plus troublantes.

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6 commentaires sur “Une révolution nommée Raspoutine

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  1. J’ai aimé mais à moitié. Ça faisait plus biographie d’Alissa selon moi. Et bizarre d’impliquer une vraie personne dans l’assassinat de Raspoutine au lieu d’une jeune fille fictive… quitte à choisir. Donc heureusement que le dessin m’a fascinée, mais un peu déçue quand même

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    1. Il faut dire aussi que le pourquoi du comment de l’assassinat de Raspoutine et de son influence est assez flou, historiquement ! le scénariste s’est servi de la personnalité de la jeune Alissa pour tisser sa trame et raconter des faits dont la véracité est parvenue jusqu’à nous de façon très influencée par la propagande bolchévique.

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  2. Hahaha je l’avais pas vue venir celle là Samba 🤣🤣
    Sinon, c’est vrai Jr, j’ai encore regardé « l’ombre d’un doute » sur la mort de Raspoutine cet après-midi. Il n’y a qu’un seul témoignage sur son meurtre, mais autant la jeune femme qui envoûte Raspoutine, je comprends son rôle dans l’intrigue (car fictive, donc plausible) mais la petite Alissa, je ne pense pas que l’autrice aie parlé de Raspoutine ni de son meurtre, donc mauvais choix juste sur ce point. Mais d’envergure vu qu’elle prend tout le récit 😅

    Aimé par 1 personne

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