Livre 1 – L’escalier vers les nuages bleus
Scénario : Anne Opotowsky
Dessin : Aya Morton
Editeur : Urban China
304 pages – cartonné
Parution : 23 septembre 2016
Roman graphique
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Présentation :
Fonctionnaire à la Poste de Hong-Kong, Song Lu est chargé de trier les lettres mortes qui n’ont pas trouvé de destinataire. Décidé à résoudre ces énigmes, il entreprend de livrer un maximum de courrier. Sur son vélo, il parcourt la ville, ses ruelles, les étalages des marchands, les spectacles de rue, … Son enquête le mène à la Citadelle, une indiquée sur aucune carte, refuge des pauvres, criminels et marginaux. Un monde de non-droit où Song Lu rencontre une fabricante de jouets, un facteur de piano, l’homme aux œufs, habitants de maisons égayées par la musique et les lumières, parfois construites dans des arbres, mais dans des conditions difficiles, ignorées des lois chinoises et des colons britanniques.
Mon avis :
Ce qui frappe à la première lecture, c’est la profonde originalité du contexte historique choisi et les codes graphiques utilisés. L’objet est imposant, une brique de plus de 300 pages. Les dessins sont simples et partiellement colorés par des aplats d’aquarelle. Il s’en dégage une poésie esthétique évidente dont l’accessibilité demande un certain effort d’adaptation au lecteur.
Production anglo-saxonne sous influence asiatique, le chaos maîtrisé de L’escalier vers les nuages bleus pourra séduire par la densité envoûtante et étrange d’un long récit mystérieux. La phrase en exergue à la fin de l’ouvrage est un avertissement au lecteur ainsi qu’une invitation : « Être clair n’est pas une vertu, la beauté réside dans les mystères. » Il faudra donc se laisser bercer au rythme improbable d’une quête onirique pour apprécier toute la saveur exotique de cet univers.

Skippy

je n’ai pour ma part pas réussi à aller au bout de cette brique.
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