Kaamelott.Perceval et le dragon d’Airain.

Kaamelott4Planche_bd_13099_KAAMELOTTAuteurs :Astier et Dupré
Editeur :Casterman.
Durée de lecture : 30 min.

La chasse.
Le terrible Dragon d’Airain s’est réveillé ! N’écoutant que son courage, le Chevalier Lancelot se lance au galop vers le village menacé pour terrasser le monstre. C’est compter sans l’intervention du Chevalier Perceval, bien décidé à s’acquitter lui-même de cette Quête, second par son furet de guerre.

Avis à la populace.
Franchement, ce genre de bêtise vous fait  réellement marrer ? Personnellement, j’ai trouvé ça très lourd voir même saoulant tellement ces idioties se répètent. Visiblement la connerie fait vendre mais ne me demandez pas d’adhérer à ce rabaissement vers le bas et à cet hulour. En plus, le dessin n’apporte pas les effets comiques qu’on l’on espérer dans une BD de ce genre.
Un album à réserver aux pignoufs appréciant la série TV et uniquement ceux là.
surprises.smileysmiley.com.4

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KAAMELOTT

LE CIEL AU-DESSUS DU LOUVRE

Couv_99364PlancheA_99364Dessin: Bernard Yslaire

Scénario: Jean-Claude Carrière

Edition Futuropolis- Musée du Louvre éditions

Résumé (de l’éditeur) : Août 1793.Le Louvre vient d’être inauguré. Premier musée de la Nation, il est destiné à recevoir les œuvres révolutionnaires. Pour être sûr qu’elles seront présentes sur les murs, rien de mieux que d’accueillir en son sein les peintres « officiels ». Ils y possèdent leur atelier. Ils cherchent une facture neuve, hardie, audacieuse, en rupture totale avec l’art de l’Ancien Régime symbolisé par Fragonard. Il faut montrer que l’Histoire est en marche. David, personnage politique de premier plan de la Révolution, voudrait être leur chef de file. Mais Girodet lui vole pour l’heure la notoriété. Homme de pouvoir, il va se lancer dans une révolution, lui aussi, à l’échelle de son art. A la demande de son ami Robespierre, David tente de créer le tableau le plus difficile à réaliser de sa carrière. Donner un visage à l’Etre Suprême, sorte d’incarnation de l’aspiration à la spiritualité que Robespierre veut imposer en plein milieu de la Terreur. Il n’y parviendra jamais. L’entreprise est vaine. Mais elle nous vaut un face à face entre deux acteurs majeurs de la Révolution qui se déroule à toute vitesse, en vingt très courts tableaux. 

 

Mon avis : Un livre atypique tant par le format que par le traitement du scénario et du dessin. Les auteurs sont bien connus : Yslaire par la qualité de son dessin et sa façon bien à lui de traiter les sujets dont il s’empare, Jean-Claude Carrière, grand romancier, scénariste  qui a déjà touché à beaucoup de formes différentes d’expression, mais aussi grand spécialiste de la révolution française. Le livre est divisé en chapitres avec chaque fois une planche qui prend toute la première page du chapitre. Une mise en situation est placée sur le dessus de la page et explique succinctement le cadre historique dans lequel se déroule ce chapitre. Le dessin d’Yslaire est par moments très précis et à d’autres volontairement à l’état d’une ébauche très avancée, le dessinateur laissant voir au lecteur des traits annexes non effacés. C’est plus souvent de la bichromie qui nous avons sur les planches, Yslaire privilégie la couleur lorsqu’il reproduit des œuvres réelles. La composition des chapitres n’est pas répétitive et laisse place à la créativité du dessinateur. La liaison entre les chapitres est faite d’un bloc de texte du scénariste placé en dehors des cases comme si Yslaire avait fait lui-même le choix des épisodes à dessiner d’une part et ceux à délaisser d’autre part. Cela nous donne donc un ouvrage qui peut paraître disparate mais aussi passionnant sur un épisode de la révolution française peu connu. On se rend compte que les révolutionnaires avait décidé de faire table rase sur tous les compartiments de la vie des citoyens, y compris ce qu’ils pouvaient voir et admirer dans les musées, avec une certaine réflexion  sur l’Art. Bien évidemment, les auteurs nous donnent à réfléchir sur le bien fondé de cette politique. Vient enfin se greffer le poids de la terreur qui permet d’imposer des choix, justes ou erronés, mais aussi d’éliminer des gens qui dérangent par leurs prises de position, leur opposition aux projets. La délation et les fausses dénonciations, un sport très pratiqué à l’époque, va terminer de pourrir l’atmosphère où chacun est un guillotiné potentiel, même en n’ayant rien à se reprocher…Reste que certains s’en tirent mieux que d’autres dans ce sens de l’esquive et de sentir d’où vient le vent, y compris celui de la guillotine. C’est probablement un des livres parmi les plus réussis de cette fin d’année 2009. A découvrir…

8,5/10

Capitol.

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