LES GOUTTES DE DIEU – T1 & 2

GouttesDeDieuLesGouttesDeDieuLes2Dessin : Tadashi Agi – Scénario : Shu Okimoto
Editions Glénat- Collection Manga Seinen

Résumé (de l’éditeur) :  Lorsque le prestigieux œnologue Yutaka Kanzaki décède, son testament est clair : son extraordinaire cave reviendra à celui de ses deux fils qui résoudra 12 énigmes concernant 12 vins. Il découvrira alors un 13e et mystérieux vin, inconnu de tous, surnommé « Les Gouttes de Dieu ». Une chasse au trésor sous forme d’enquête policière va confronter les deux frères aux caractères et parcours opposés…
Mystères et investigations se succèdent autour des crus les plus prestigieux, pour les deux frères ennemis qui se livrent à une véritable course-poursuite. A travers cet affrontement, le scénario conduit le lecteur dans l’univers du vin, son langage, ses particularités, ses traditions.

Mon avis :
J’avais déjà entendu parler de cette série consacrée à l’œnologie, la « science des vins ». Elle en est déjà au Tome 7 et le tome 8 parait le mois prochain alors qu’au Japon la série est déjà au tome 14 et a fait l’objet d’une adaptation télévisuelle. C’est un achat sur internet du tome 1 et 2 (parut en Français en 2005) qui m’a enfin permis de me faire une idée de cette série phénomène.Elle a relancé la vente des produits vinicoles français au Japon et en Corée du Sud. C’est dire si cette série est bien un phénomène, surtout en Asie.
Je suis pas un habitué des mangas et une fois de plus j’ai du me faire à la lecture particulière à l’envers…Mis à part cette « méthodologie », l’histoire est bien charpentée et se veut didactique pour tout un chacun qui n’y connaît pas grand-chose en ce qui concerne le vin…
C’est donc assez facile de rentrer dans l’histoire et je dois bien avouer que je m’y suisvite passionné. Bien évidemment, il y a les poncifs du manga…Il s’agit en réalité de feuilletons qui sont réunis en livre et donc, ça et là, en début de chapitre, nous avons des reprise de cases de l’épisode précédent. Autre détail qui peut aussi à la longue énerver, ce sont les cases où l’on voit les figures des personnages principaux se décomposer pour rendre la colère, la tristesse, la gène, …Dans une série qui se veut quelque part proche de la réalité, cela détonne mais cela fait partie du genre…Il faut aussi avoir une bonne dose de poésie car on a bien affaire à un imaginaire spécifique développé par les auteurs. Mais cela reste rudement bien fait. Je précise également que ce manga est en noir et blanc…Pour terminer, en fin de livre, le lecteur dispose d’une petite encyclopédie qui reprend un lexique des termes spécifiques employés, un peu de géographie, une explication des différents vins et pleins d’autres  informations encore. Si vous voulez lire une série manga intelligente et que le sujet de l’œnologie ne vous décourage pas trop, cette série est faite pour vous. Quand on pense que les japonais ont décidés de nous apprendre à aimer et apprécier le vin, c’est vraiment le monde à l’envers…La bande dessinée européenne n’a pas encore beaucoup exploré le sujet. Comme quoi, la Bande dessinée a encore beaucoup de contrées et de sujets à découvrir…A déguster sans modération. 

Ma cote 7,5/10 .

Capitol
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Jessica, elle revient.

mais svp ne faites pas trop de bruit, c’est une recontre que je voudrais exclusive, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre « le » fantasme.
Route jessica.

On ne sait pas précisément où elle est, mais on la recherche activement. « Elle », c’est Jessica Blandy. « On », ce sont quelques hommes prêts à tout pour la retrouver. Sur leurs traces à tous, il y a le ténébreux Soldier Sun et sa fille Agripa. Celle-ci tue comme elle respire. Les cadavres qu’elle laisse derrière elle sont ceux d’hommes ou de femmes qui ont croisé un jour la route de Jessica…

Les réponses de Dufaux et Renaud, le 7/5 chez Dupuis.

Les Rochester.

 

Rochester

Le tome 6 des Rochester de Jean Dufaux et Philippe Wurm pour le 22/5 aux éditions Dupuis.ICI.

Quand Londres s’encanaille…

Genino a passé deux ans en prison à ruminer la vengeance qui sera la sienne à sa sortie. Quand l’heure de la libération sonne enfin, il intime à ses hommes de main l’ordre de retrouver Lilly, son ex, et Jack Lord, celui-là même qui a l’outrecuidance de la séduire juste avant son incarcération. Au pays de sa Gracieuse Majesté, comme beaucoup d’autres mets, la vengeance est un plat qui se mange froid…

Dans « Lilly et le lord », sixième opus des « Rochester », Jean Dufaux et son complice Philippe Wurm nous en apprennent enfin plus sur les raisons qui ont poussé Elza Rochester à défaire les liens sacrés du mariage qui l’unissaient à Jack Lord. Quelques vilains coups de canif dans le contrat avaient très vite suivi la signature de Jack au bas de celui-ci… Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, plus longue est la liste des griefs d’Elza contre Jack, plus elle semble vouloir le reconquérir.

Une série qui m’a valu un incroyable fou rire, dans le tome 3 je pense, la scène où Jack invite Elza à un resto très « select ». Inoubliable.
Les Rochester quand Dufaux rencontre la ligne claire.

 

Jolies Ténèbres.

joliestenebresjoliestenebres01p_84725Auteurs :Kerascoët et Vehlmann.
Editeur :Dupuis.

Beuaark !
Dans les champs, au printemps, une fillette gît, inerte. Est-elle morte ? Qui l’a tuée ? On n’en saura pas plus.
De ci, de là, une minuscule communauté surgit, comme échappée de contes de fées : Aurore, mais aussi l’Orgueilleuse, la Régressive, l’Aventurière, le Prince m’as-tu vu…
Les saisons passent et Aurore, la presque princesse, s’agite toujours pour son petit monde, qu’elle voudrait merveilleux, pour accorder cette improbable assemblée à la nature et aux bêtes qui les entourent. Jusqu’à ce jour d’hiver, où elle devra faire face à un choix amer…

jolies tenebresBeuaark aussi !
Mais où on est là ? C’est horrible cette histoire. Au secours, c’est ignoble, laissez moi sortir !
Oufti punaise, je ne vous dis pas le malaise que j’ai ressenti pendant ma lecture. Franchement, c’est « âme sensible s’abstenir ».Cette BD sera un choc pour beaucoup, votre ténacité sera mise à rude épreuve tellement les trucs immondes se succèdent. Le pire, c’est que cette crémation de sentiments est cachée sous un dessin plutôt enchanteur et l’insouciance des p’tits hommes. Au fil de la lecture, on enterre la conscience ou la compassion, on y voit une tuméfaction de l’horreur, de la découpe machiavélique, je me suis réjoui au final d’être humain figurez vous. Cruel certes mais inoubliable comme BD. Ca nous change des scénarios lisses et cousus de fil blanc. L’originalité de ce récit fait aussi sa force, on n’en décroche pas facilement, une bonne digestion est de rigueur.
Une BD que vous adorerez ou détesterez mais elle ne vous laissera pas indifférent, ça je peux vous le certifier.
PS : Encore une œuvre majeure pour les Kerascoët.
surprises.smileysmiley.com.9

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jolie5

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