Uchronie(s),New Harlem ,Tome2.

84450_c84450_plaAuteurs: Corbeyran et Tibery
Editeur: Glénat.

White power.

Au sein de cette réalité où les noirs occupent tous les poste-clés de la société, reléguant les blancs dans des ghettos crasseux, les dons de prescience de Zack l’ont conduit à occuper une place de choix dans une multinationale pour laquelle il prédit l’avenir favorable ou non des paris financiers de ses employeurs. Enlevé par ses propres parents, qui l’avaient vendus au Magnat Tyrone Brown, et qui souhaitaient 20 ans après lui soutirer encore un peu plus d’argent, Zack va être accusé du meurtre de ce dernier. Et voir totalement s’effondrer les piliers de sa vie. Ainsi que les fondements de ses convictions les plus sûres. Car même ses plus vieux amis semblent prêts à le trahir. Simplement pour qu’il n’utilise plus une part insoupçonnée de son don de prescience. Une part qui pourrait bien causer la ruine de New Harlem.

Mon KKK.

Avec ce tome 2 de New Harlem, les pièces du puzzle concocté par Corbeyran se mettent de plus en plus en place. Il nous manque encore quelques bouts mais on commence à comprendre les connexions entre les différentes réalités. L’intrigue est d’autant plus intéressante qu’on y retrouve les mêmes personnages mais avec une autre destinée (mais pas à faire revenir Guy Marchand quand même).Les tomes 1 étaient intrigants, ces tomes2 sont assurément intéressants et plaisants à lire.
Coté dessin, Tibery est fatalement comparé à Chabbert et là il faut avouer qu’on est un cran en dessous. Un exemple, notre ami Bob a une curieuse obésité à géométrie variable. Sinon les protagonistes sont  heureusement facilement reconnaissables.
Bref, je ne suis vraiment pas déçu de cette série jusqu’à présent … passé, futur, allez savoir.
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MISTER HOLLYWOOD – Boulevard des illusions

MisterHollywoodmisterhollywood01Dessin : Lenaerts – Scénario : Gihef
Editions Dupuis. Collection : Repérages

Résumé (de l’éditeur) : La réussite est parfois pire que l’échec…Des rêves plein la tête, le jeune Orson Wells (avec deux « L » mais un seul « E », rien à voir donc avec le célèbre réalisateur, Orson Welles) a quitté son New Jersey natal pour Los Angeles, bien décidé à conquérir Hollywood.
Ses armes : un ordinateur portable, un peu de talent et suffisamment de naïveté pour se croire le scénariste que la Mecque du cinéma attend depuis toujours.
Mais si Hollywood est une machine à rêves, elle fabrique aussi son lot de cauchemars…

Mon avis : C’est une nouvelle série qui débute chez Dupuis dans la collection Repérages.
C’est l’histoire d’un jeune scénariste qui débarque à Hollywood. On remarque bien vite qu’il s’agit en réalité d’un oiseau pour le chat plongé dans la jungle du cinéma. Le scénario nous parle d’un sujet déjà traité dans le cinéma mais peu dans la bande dessinée. Sans être génial et complètement innovateur, cette histoire a pour qualité d’aller à l’essentiel mais aussi a dépeindre de façon détaillée le milieu des scénaristes à Hollywood. L’histoire est truffée de détails révélateurs et croustillants. Mais ce sont surtout les dialogues et les situations qui sont percutantes…On y voit également les pratiques pas toujours reluisantes du « système ».
Le dessin est très ligne claire et me rappelle beaucoup des dessinateurs tels que Ted Benoit ou encore Jacques Martin avec qui Lenaerts a collaboré.
En conclusion, un album qui se lit très facilement et une histoire qui tient la route. On aurait peut-être pu s’attendre à plus de développements au niveau des débuts du personnage principal à Hollywood mais le scénario a pris d’autres options rapidement. A découvrir…

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Capitol.

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Uchronie(s),New Byzance T2.

UchroniesNewByzance02_8382583825_plaAuteurs :Corbeyran et Chabbert.
Editeur :Glénat.

Une réalité.
Zack Kosinski était un des rouages essentiels de New Byzance. Un homme important, dont la prescience servait à localiser les criminels avant qu’ils ne sachent eux-mêmes quels forfait ils allaient commettre. Ce qui assurait à l’Utopie fondamentaliste, système totalitaire bâti sur les ruines du 11 septembre, un excellent moyen de contrôle de sa population… Jusqu’au jour ou Zack lui-même commence à être inquiété par ceux qu’ils servaient… Et qui ne lui laissent dès lors d’autre choix que de se jete r sur les chemins de la clandestinité. Avec le risque que Zack ne décide de percer à jour certains mystères que ses dirigeants auraient préférés voir rester enfouis…

Stargate SG1.
Dans l’espace temps « uchronies », New Byzance est certainement l’univers qui me plait le plus. Le grand mérite en revient d’abords à Eric Chabbert qui avec son dessin magnifie le récit. J’ai bien aimé son univers architectural et son aisance à trouver un style vestimentaire original. En plus les femmes sont belles et comme elles n’ont pas grand chose à dire dans ce monde fondamentaliste, c’est une sorte de rêve (là je vous titille mesdames).Sinon, bien malin qui sait où nous mène Corbeyran.  Pour les explications spacio- temporelles, j’ai cru entendre parler Samantha Carter de la série Stargate. Les portes sont donc ouvertes jusqu’au tome 10 à mon avis .En attendant, cette série se lit avec intérêt et c’est bien là le principal.

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SAMBA

new byzance

LE DIABLE DES SEPT MERS-Seconde partie

DiableDesSeptMersLe2_diableDesSeptMersLeDessin : Hermann – Scénario : Yves H.
Editions Dupuis. Air Libre

Résumé (de l’éditeur) : Une plantation en feu, une fille de bonne famille fugueuse, un jeune aventurier qui rêve de trésor, un capitaine pirate à la barbe noire, un équipage de sales trognes assoiffées de rhum et de sang, des plages de sable fin, des cocotiers nourriciers, des requins affamés, tels étaient les ingrédients de la cuisine du diable concoctée par Hermann et Yves H. pour la première partie du « Diable des 7 mers ».
Pour le second volet de ce diptyque, le père et le fils ajoutent au gâteau infernal des vaisseaux anglais et leurs lots d’Habits Rouges, des sauvages et cruels Caribes, une véritable île au trésor et, surtout, un coffre plein à craquer de pièces d’or…
Entre « L’île au Trésor » et « Le Vampire des Caraïbes », « Le Diable des Sept mers » s’impose comme la quintessence du récit de pirates. Complices hors pair, les Huppen père et fils – Hermann et Yves – partent ici à l’abordage de l’un des plus grands mythes de l’aventure.

Mon avis : Encore une fois, ce diptyque se doit d’être lu dans la continuité et dans la foulée sous peine de lâcher rapidement le fil de l’histoire. C’est un peu compliqué et un peu confus comme histoire et je ne suis pas sûr d’avoir tout compris…Si en plus, le fantastique vient mettre son grain de sel, vous comprendrez qu’il y a lieu de s’accrocher par moment. Cela, c’est pour le scénario…Pour ce qui est du dessin, c’est toujours un pur régal. Hermann est vraiment un maître incontesté de la BD et c’est ce volet du travail qui sauve l’ensemble. Le dessin est très bien documenté également tant au niveau des détails de la marine à voile que des costumes et de l’Histoire avec un grand H. Ce n’est pas la meilleure production d’Hermann mais cela reste un bel ouvrage. Il faut faire abstraction du scénario pas toujours bien abouti et faire fi des invraisemblances pour gouter une belle aventure graphique.

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Capitol.

diableDesSeptMers

Male de Mer.

MaleDeMer19782203012431_pb1Auteurs:Villemin et Sorel.
Editeur:Casterman,(écritures).

Résumé de l’histoire :
 A Doëlan, en Bretagne une jeune fille Ephémère se retrouve seule après la mort de sa mère. Son père ne se remet pas du décès de sa femme et ne parle que très peu à sa fille. Il pêche. Seul la mort le consolera de la perte de son aimée.
Sur la fin de sa vie la fille rencontra et racontera son histoire  à un jeune photographe-écrivain, qui a aussi une lourde histoire familiale.La mort d’Ephémère l’amène à revenir sur ces démons et sur sa vie….

Mon avis :
Et bien si vous voulez rire ce n’est même pas la peine d’ouvrir se livre.  Si vous voulez une belle histoire rempli de nostalgie de poesie et de tristesse c’est fait pour vous . (J’avoue, je n’ai rien compris a la première lecture L )

J’ai beaucoup de mal avec la l’écriture de Laetitia Villemin qui par ailleurs est tres obsédée par le chiffre 3, c’est un fil rouge de ce livre qui lie tous les événements qui se produisent.
Le plus difficiles fut les différents jeux de mots de ce livre (Ex : « […]  A 69 ans , il lui arrivait donc encore de se croire sans limites, cent excès, sans pudeur et aussi sans cela[…] )
Par contre les dessins de Sorel en noir et blanc sont impressionnants de réalisme et de maitrise.  Un très beau travail, les quelques pages mélangeant photos et dessins m’ont bien plus.
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LesNono.

maledemer

LE LEGATAIRE- T4 / Le Cardinal

legataire04_8445184451_plaDessin :  Joseph Béhé et Camille Meyer- Scénario : Frank Giroud
Editions Glenat. Collection Grafica.

Résumé (de l’éditeur) : La suite du Décalogue. Et la poursuite des étonnantes révélations orchestrées par Frank Giroud.
Toujours retenu par des agents du Vatican, L’ex islamiste Merwan Khadder reçoit une visite étonnante : celle d’Aline, son ancienne compagne, qui cherche à savoir si Merwan est, oui ou non, l’assassin du Halid Riza, l’écrivain turc qui a fait douter le jeune homme en lui révélant les secrets d’un certain “Nahik”. Dissimulé dans une alcôve vaticane, un autre homme pour lequel le Décalogue n’a aucun secret, et en qui certains voient même le futur pape, écoute la conversation. En espérant que Khadder va pouvoir servir le grand oeuvre de paix qu’il a patiemment ourlé pour réconcilier Chrétiens et Musulmans. Et le temps presse ! Car ailleurs, à Bethléem, certains islamistes ne préparent rien de moins qu’un attentat contre le Pape. Un attentat qui devrait mettre le feu aux poudres des puissantes divergences entre les deux monothéismes…

Mon avis :
Le légataire est une série parallèle du Décalogue. Il est donc préférable d’avoir lu le Décalogue (10  volumes !) pour en comprendre toutes les subtilités car les auteurs y font souvent référence. L’histoire du légataire est contemporaine et le traitement de l’histoire est assez conventionnel. Le dessin est toujours égal à lui-même .Le scénario de Giroud ronronne sans problème. L’action n’avance pas des masses pendant ce tome 4. Nous sommes plutôt dans une phase psychologique de l’histoire qui met aux prises Merwan Khadder et le Cardinal. C’est de la politique fiction sur fond de relation Chrétienté-Islam qui se laisse lire mais hélas on n’atteint pas les sommets…Le 5e tome devrait en terminer avec ce cycle…encore un peu de patience…

6,5/10

Capitol.

LEGATAIRE (LE)

L’agence, Dossier vierge noire.

AgenceL4_05032009_214211agencel_4_plaAuteur :Bartoll et Legrain.
Editeur : Casterman (ligne rouge).

Le dossier.
Dans les années 20, en Pologne, un commando de Russes bolcheviques dérobe dans un monastère la « Vierge Noire », une icône sacrée révérée par les Polonais, et devenue au fil des siècles le symbole même de la nation polonaise. Emportée dans la tourmente de l’Histoire, la vénérable relique échoue dans les caves du fameux Musée de l’Hermitage, en Russie, apparemment oubliée de tous… Mais voilà que de nos jours, toujours en Pologne, émerge sur la scène politique locale un nouvel acteur dont l’appétit de pouvoir semble sans limite : Lech Ganinski, jeune et fringuant industriel de l’acier dont les fréquentations sont sulfureuses et la fortune d’origine douteuse, ambitionne de devenir le prochain Premier Ministre.

Mes tortures.
Au secours, du Bartoll ! Salopard d’André qui m’a refilé sournoisement cette BD .André tu me copieras 100 fois, plus de Bartoll pour Samba et en rouge SVP !
Je dois être un peu maso, car j’ai débuté la lecture de ce tome 4 de l’Agence «  ennui et bâillements ». Je m’inflige en somme une sorte d’auto flagellation neuronale, un supplice du pal de l’esprit. Pour ne pas aller trop loin dans le coté obscur de l’analyse psychologique, j’ai finalement lâché l’objet après 20 pages. Ouf

Et on n‘en parle  absolument pas sur le forum.

agence

LES DEMONS D’ALEXIA –T5 : Le sang de l’Ange

DemonsDalexiaLes5_AlbdemonsDalexiaLes5_16012009_205123Dessin : Ers- Scénario : Dugomier – Couleurs : Scarlett Smulkowski
Editions Dupuis.

Résumé (de l’éditeur) : Le C.R.P.S., centre de recherche des phénomènes surnaturels, a pour mission de lutter contre les événements paranormaux et de veiller à l’équilibre de notre planète. Les membres du centre décident de faire appel à une jeune exorciste, Alexia, mais celle-ci est également sorcière de par son ancêtre Sarah Perkins, sorcière de Salem.
Alexia devra choisir entre ses deux ascendants, mais elle s’y refuse si bien que les forces noires s’emparent du monde réel, entraînant une série de morts.
Sarah Perkins utilise Alexia pour tuer le personnel du C.R.P.S. et y réussit. Les seuls survivants de cette tuerie décident alors d’engager Alexia comme directrice du centre afin de conjuguer les deux aspects de la magie et de contenter toutes les forces. Mais même avec Alexia à la tête du C.R.P.S., les meurtres continuent si bien qu’un inspecteur dépêché par les « grands » de ce monde, lance un ultimatum à Alexia: il faut qu’elle parvienne à mettre un terme à toute manifestation occulte sur terre, sinon toute magie sera anéantie.
Mais une menace plus grave pèse sur Gabriel, l’ange déchu, ami et protecteur d’Alexia. Saura-t-elle empêcher la chute de l’Ange ?

Mon avis : J’avais lu pas mal d’avis à propos de cette série. En général, plutôt des avis très positifs. Devant la surproduction éditoriale actuelle, il n’est pas toujours possible de tout lire et, ça et là,  on passe à côté de séries qui valent franchement le détour…Les démons d’Alexia fait partie de cette catégorie. J’ai acheté ce tome 5 lors de sa sortie. Bien vite, je me suis rendu compte qu’il était préférable de commencer la série au tome 1, par le début. Ce que j’ai fait… Ce tome 5 est le début du second cycle. Il peut éventuellement être lu indépendamment car il y a un résumé des tomes précédents en début de livre mais franchement ce serait se priver d’une entrée en matière détaillée et passionnante…Le dessin est excellent. Il reste dans le style spirou, les traits arrondis, mais convient bien à l’esprit de la série. Je sais que cela peut déstabiliser certains, on aurait pu attendre un style plus réaliste…Mais, c’est aussi ce qui fait la particularité et le charme de la série. Je ne pense pas qu’il s’agit d’une série pour enfants, loin de là, mais plutôt pour des grands enfants! J’ai apprécié également les couleurs, très vivantes et très appropriées en fonction de l’action… Le dilemme magie blanche, magie noire qui est la trame de la série se base sur des faits et des personnages réels au départ (le C.R.P.S. : Centre de Recherche des Phénomènes Surnaturels).Le scénariste en a profité pour habilement développer le tout en une fiction déjantée… Le tome 4 de la série comprend en fin d’album un dossier appelé « les dessous du C.R.P.S. » qui explique avec plus de détails la trame historique qui a inspiré le scénariste L’histoire, pleine de rebondissement, nous vaudra encore de nombreux tomes…A noter qu’il existe sur la toile des sites très intéressants sur la série qui valent le détour. Le premier, officiel : ICI
Le second est un blog non officiel d’un fan et qui est très bien fait : ICI. On retrouve sur ces sites le fameux dossier du tome 4.
Je suis tombé sous le charme de cette série et j’attends avec impatience le tome 6 dont la prépublication est prévue en juillet dans le journal Spirou. A lire de toute urgence…

8,5/10

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Capitol.

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La légende de la mort, livre2.

LegendeDeLaMortLa2_27022009_150122AlblegendeDeLaMortLa2_27022009_150122Auteurs :Babonneau et Quaresma.
Editeur : Soleil (Celtic)
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L’ankou d’après Anatole Le Braz.
Une multitude de témoignages, de confidences et de récits recueillis en Armor et en Argoat. C’est un fidèle miroir de la sensibilité des Bretons qui se reconnaissent toujours dans La Légende de la Mort, et ne sont pas terrorisés par l’ombre de l’Ankou (la représentation de la mort) sur le peuple des Anaon (âmes) et pour qui les Kannerezed Noz (lavandières de la nuit) ont gardé leur pouvoir enchanteur.
 
Meneumeneu meneumeneu.
La belle pochette annonce la couleur, il s’agit de bondieuseries à la sauce bretonne découpées en 3 nouvelles. J’y ai cherché un chouya de frisson mais  j’y ai trouvé que de gentilles chroniques moralisatrices pour le  salut des âmes. J’aurais aimé « une mort » avec un peu plus de tranchant, style grande faucheuse. Le dessin et les couleurs sont par contre une réussite malgré que les personnages ressemblent plus à des Korrigans qu’à des humains.
Sinon, le principe de plusieurs nouvelles dans une BD, je n’y crois pas. Difficile d’y mettre de l’âme en si peu de pages. Ce concept est pour moi à bannir pour une BD au format habituel.
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legendeDeLaMortLa2

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