La randonnée.
Paris. De nos jours, sur les quais de Seine. Un promeneur. Son chien. Et un homme surgi de nulle part qui s’écrase au sol. Signes particuliers : cheveux blancs, yeux vairons. Et une cicatrice en forme de V sur le front. En charge de l’inconnu entre vie et mort alors qu’à la surface de son corps aucune blessure n’est visible, la belle urgentiste Clara Fabiani ignore encore que cette rencontre va changer sa vie. Et qu’elle va vivre un futur déjà rédigé… Ailleurs, dans certains ministères, des cellules de crise discrètes se réunissent. Car la chasse au Voyageur a déjà commencé. Une chasse sur les traces de cet étrange personnage qui apparaît depuis la nuit des temps comme un immortel vivant depuis toujours en marge des hommes.

Mon scepticisme.
Punaise que cette série ne m’inspire guère.  J’ai vraiment du mal à accrocher mais je n’arrive pas à cerner les raisons de mon blocage. Est ce le fait que je m’attends à une histoire « coup de poing » pour ce projet ambitieux ? D’un coup j’ai l’impression de boire un vin de village au lieu d’un château Petrus. Et puis il y a cette lenteur insidieuse qui m’assomme. Cet album par exemple pourrait être facilement condensé et va y aussi dans les redites .Le nombre de fois qu’on nous rappelle que notre héros guérit vite, si vous ne le savez pas maintenant c’est que vous dormiez pendant votre lecture.
Pour ce 2 ème cycle du Présent, c’est Bourgne qui s’occupe du dessin. Un trait efficace, réaliste, détaillé avec une découpe dynamique  est au programme. Sinon, on remercie les personnages d’avoir des signes distinctifs assez particuliers, ça a facilité la reconnaissance des protagonistes.
Le tome 6 arrive très bientôt.  A force de boire du vin de pays, je vais finir par apprécier qui sait

L’enquête antique.
A l’époque de l’occupation romaine en Judée, peu avant la mort du Christ, le juge Shimon, un juif qui a reçu une éducation romaine, enquête sur le meurtre d’Esther, une femme juive, fille d’un notable. Elle a été trouvée dans un bordel égorgée sauvagement. Le bijou qu’elle avait dans la main semble désigner le coupable: un esclave noir, Scipio, qui l’a menacée et qui est l’amant de Decimus, le mari romain d’Esther. Pour Shimon, c’est trop évident. La victime était la maîtresse de Bethsabée, une prostituée que Shimon a aimé jadis. Tandis qu’il renoue avec elle, elle réclame que le coupable soit châtié. De nouveaux indices amènent à penser que Decimus pourrait avoir un mobile pour assassiner sa femme. Il a de lourdes dettes et voulait faire main basse sur les biens d’Esther, laquelle avait demandé le divorce.

Le retour d’Horst Tappert.

Ma vision.
J’ai un petit rituel qui consiste à mettre une petite musique d’ambiance pendant ma lecture. Et mon choix c’est porté sur Dead Can dance. Et je peux vous dire que commencer par « Summoning of the muse »c’est magistral. Bref, me voilà dans l’ambiance pour commencer cette série que j’apprécie. C’est en effet de la bonne uchronie , intelligente, bien amenée en se basant sur une hypothèse originale mais en gardant une assise historique bien réelle. En plus je trouve la narration de Valérie Mangin assez percutante et efficace. Les personnages sont souvent hauts en couleur. Le petit coté fantastique, on aime ou pas mais je trouve que ça donne encore un plus à ce Luxley. Pour ce tome 4, l’histoire se concentre sur un nouveau personnage, Saladin .On y perd un peu de la force des autres albums  qui se caractérisaient par beaucoup de rage et de cris mais  cet album a le mérite de bien baliser le dernier  tome 5 à venir. On sait où l’on va, enfin l’inca le sait en tout cas.
Concernant le dessin, j’ai trouvé cet album plus lumineux  que les précédents (mais c’est un sentiment, je n’ai pas les anciens albums sous la main). J’ai parfois aussi l’impression de me perdre dans la compréhension du déroulement des cases notamment pour les batailles. Mais bon, ce sont des détails car le dessin est de qualité.
En tout cas, vous pourrez ranger en toute confiance ce Robin des bois dans votre bibliothèque, il y montera vaillamment la garde.

L’accident.
« Fêter Pâques avant les Rameaux », c’est l’expression traditionnelle évoquant une grossesse entamée avant la célébration du mariage… Pour le « clan » Vernet, cette expression prend tous son sens quand on sait c’est à chaque dimanche de Pâques que la famille se réunit autour de la matriarche, et c’est évidemment ce jour-là que les tensions accumulées peuvent provoquer la crise. Thomas et Christophe, les deux frères « héritiers » de l’histoire familiale, ont toujours eu une relation difficile, entre affection, jalousie, rivalité… Suzanne, l’épouse de Christophe, murée depuis treize ans dans le silence d’une incroyable douleur, va reprendre conscience suite à un accident de voiture. Faveur ou nouveau coup du sort ? Étape par étape, chapitre par chapitre, Suzanne, va rattraper le fil de sa vie et se confronter enfin à son terrible secret.

Mon calvaire.
N’y allons pas par quatre chemins, ce 5 ème « secrets » est une belle déception. Déjà, j’ai du mal à comprendre pourquoi le dessin  de dame Duvivier est perdu tout son charme par rapport à « l’écharde ». Les traits des visages sont particulièrement peu esthétiques .Avait il urgence à terminer cet album ?
Quant à l’histoire, elle m’a parue très très ennuyeuse. L’intrigue en vase clos familiale est nettement  trop classique et souvent lourde par son introspection. Au fil de l’album on remonte le temps, les chapitres défilent mais mon intérêt ne s’est jamais réveillé. Bref, un bel avortement pour ma part.

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