Auteurs :Corbeyran et Rollin.
Editeur :Glénat.

Le résumé.
« Lorsqu’il a accepté contre une forte somme de pénétrer par effraction dans Back World, un jeu d’évasion virtuelle presque aussi tangible que notre bonne vieille réalité, Terry Hackman, loser invétéré mais hacker de génie n’imaginait pas que sa vie, la vraie, allait changer. D’abord parce que les vigiles virtuels rencontrés dans Back World lui ont fait montre d’arguments à la brutalité terriblement concrète… Mais aussi parce qu’il y a rencontré la belle Khandi, une jeune femme aux arguments qui ne le sont pas moins ! Mais ce que Terry ignore, c’est que Back World n’est déjà plus un simple jeu. Un enjeu plutôt. Car Back World est capable de tuer. Et certaines personnes très haut placées sont prêtes à tout pour que cela ne se sache jamais. Terry ne le sait pas encore, mais il est devenu l’homme à abattre ».
Mon avis.
Ok, c’est vrai que ce cyber thriller reprend  les ingrédients que l’on peut trouver dans un Matrix ou dans un Total recall par exemple mais pourquoi bouder notre plaisir ? Car, le scénario de Corbeyran est efficace, on ne s’ennuie vraiment pas. J’ai aimé qu’on mette les personnages au premier plan et qu’on nous évite des termes informatiques indigestes. On a même droit à une belle critique de notre société (je ris encore de la superbe réplique sur les nouveaux esclaves de leur entreprise).Bref, c’est du bon Corbeyan.
Coté dessin, Rollin qui s’aventure dans le contemporain reste pour moi une référence.
Il reste encore un tome pour conclure le jeu d’une façon magistrale, la roue tourne, rien ne va plus.