
Le résumé.
En ce début du XIVe siècle, l Inquisition sévit dans tout le sud-ouest de la France, à la recherche des derniers « parfaits », ces femmes et ces hommes qui portent encore en eux la croyance cathare. C est en ces temps troublés que maître Emeric, un guérisseur, recueille un homme qu’il a retrouvé inerte dans la neige. Le blessé a perdu la mémoire et ne sait pas du tout d où il vient. Il se souvient simplement de son prénom, Guilhem. Un an plus tard, Guilhem va découvrir qu’il possède un don, celui de guérir simplement avec ses mains. D où vient ce don mystérieux ? Bénéfique pour les hommes, il pourrait pourtant bien lui valoir des ennuis.
Mon avis.
Moi qui ne suis pas un adepte des histoires moyenâgeuses, je ne me suis nullement ennuyé à la lecture du nouvel opus de Makyo. « Je suis Cathare » mélange en effet habilement l’Histoire médiévale avec un brin de fantastique. Le résultat est un tome 1 assez vivant, distrayant et attrayant .On suit les aventures de Guilhem , héros malgré lui, qui a visiblement quelques dons surnaturels mais qui a un gros problème de mémoire. Une histoire avec un amnésique, il faut dire que ça marche toujours. Et c’est là qu’on pourrait trouver à y redire un peu. Les personnages sont malheureusement assez caricaturaux .Un inquisiteur fatalement complètement obnubilé par sa sainte croisade contre « le mal », un mystérieux inconnu obligatoirement masqué, un bon martyr brulé vif, un gentil amnésique qui n’a pas grand-chose à se reprocher et aussi un malheureux amoureux transit. On peut dire que toutes les ficelles d’un « bon » scénario y sont.
Sinon, pour une première, Alessandro Calore nous propose des graphismes agréables et adaptés à cette époque.
« Le parfait introuvable » s’avère donc être un agréable moment de lecture et c’est bien ce que demande le peuple, du divertissement et des autodafés.*
*Paroles improbables mais attribuées virtuellement à Nicolas Eymerich.
Une interview du dessinateur transalpin ICI .







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