Et oui, je pars pour une semaine faire du ski à Garmisch. Le moment indispensable de l’année est enfin arrivé . Allez je vous laisse avec un peu de folklore local.
Et oui, je pars pour une semaine faire du ski à Garmisch. Le moment indispensable de l’année est enfin arrivé . Allez je vous laisse avec un peu de folklore local.

Le résumé.
2070. Chargé par l’European Navy de détruire un énorme iceberg qui dérive sur les routes maritimes, Dakota découvre au cours de sa mission un mystérieux caisson prisonnier des glaces. Son contenu se révèle si extraordinaire que l’état-major classe aussitôt l’affaire " secret-défense "…
Mon avis.
A la vue de cet album « Arctica », on pourrait croire à un spin off de « golden City » du même scénariste, Daniel Pecqueur .Et malgré que le dessin soit très lumineux et que la couleur bleue invitée en guest star puisse y faire croire, il s’agit ici d’une histoire indépendante. Bien sûr, on y reconnaît la patte de ce scénariste avec des propos à vocation écologique. Le bon moment de « dix mille ans sous le glaces », c’est l’attaque du train « minéral » très grand ciné car sinon le reste ne vole pas très haut. C’est souvent très gentillet, sans grande subtilité et pas toujours crédible .Ok il s’agit d’un récit d’anticipation mais vous n’allez pas me faire croire qu’on sait piloter un Dakota en ayant seulement pris des notes sur la façon de le piloter. Et puis il y a une adéquation (il fallait le placer ce mot là) entre le sujet de la narration et la situation du moment souvent très périlleuse. Un peu comme dans Starship troopers quand Denise Richards manœuvre un gros cuirassé interstellaire avec un sourire éclatant complètement hors propos. Vous avez dit série B.
Le dessin est assez proche de son grand frère, Golden city et ne devrait pas poser de problèmes aux habitués de cette série.


Le résumé.
Témoin forcé des déchirements et déchéances dont le spectacle détruit trop tôt les rêves de l’enfance et les certitudes, Angie, à son tour, dérive…
…Père, toi l’éternel absent, me donneras-tu la force d’échapper à l’appel des eaux profondes…
…Dans ce chalet de vacances, délaissé depuis douze ans, tout au nord de la Californie, obtiendra-t-elle les réponses susceptibles de donner un sens nouveau à son existence ?
Mon avis.
Yves Swolfs nous livre avec ce one-shot un récit intimiste relatant la souffrance d’une fille paumée émotionnellement. Ne trouvant pas de sens à sa vie, elle sombre dans la drogue et cherche désespérément un point d’encrage que son père ne lui a pas donné. Sujet au combien difficile à retranscrire en BD s’il en est. Et bien, pour moi, c’est complètement …raté. A aucun moment, je n’ai trouvé la petite dose de sentiment de compassion qui aurait fait que j’aurais adhéré à cette introspection intérieure. Et puis je trouve que l’auteur manque son principal défi celui d’émouvoir et là, franchement on s’ennuie plus qu’autre chose.
Pour le dessin, c’est un nouveau venu, Brice Cossu, qui s’y colle. Un trait très honnête mais qui lorgne un peu trop du coté du style typiquement « Soleil ». Et je suis encore moins enthousiaste vis-à-vis des couleurs beaucoup trop « informatiques ».
Bref je regrette d’avoir acheté cet album.Pas de grand pardon pour moi.

Un petit JF Charles pour le plaisir.

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Le résumé.
Zack Kosinski est un prescient, capable de voir d’autres réalités par-delà la nôtre, capable de vivre sur d’autres “Terre”, parfaitement similaires à la nôtre, mais qui ont parfois évolué de manière subtilement différente… New Byzance : depuis les attentats de septembre 2001, le capitalisme a été balayé du paysage politique. Ben Laden est considéré comme un libérateur. Et ses adeptes ont installé l’Utopie fondamentalisme, qui régit depuis plus de 200 ans l’organisation des principales nations occidentales et asiatiques. Une organisation rigoriste et sévère, où les femmes n’occupent plus le moindrerôle d’importance et où la police est omniprésente. Dans ce monde verrouillé, terriblement ordonné mais paradoxalement paisible, Zack exerce ses fonctions de prescient d’une bien étrange manière… Chargé de projeter dans l’esprit de ceux qui sont soupçonnés de crime par la pensée, des rêves agissant comme une sorte d’électrochoc, il reconfigure ainsi mentalement tout contestataire de l’Utopie Fondamentaliste. Zack est donc un rouage essentiel du système. Jusqu’où jour où on lance un mandat de recherche contre lui pour une raison inconnue. Le prescient n’a alors plus qu’à se jeter sur les chemins de la clandestinité. Et pour la première fois de sa vie affronter l’inconnu…
Mon avis.
Normalement, je suis de plus en plus méfiant vis-à-vis des ces séries concepts regroupant plusieurs albums avec divers univers. En effet, vous retrouverez à coté de New Byzance, 2 autres réalités, New Harlem et New York pour terminer par un tome 10 qui fera office d’épilogue. Donc je n’étais pas trop chaud à commencer l’aventure mais de bonnes critiques et surtout un dessin alléchant m’ont fait changer d’avis. Il faut dire qu’Eric Chabbert nous offre là une bien belle introduction. Son univers, une sorte de New York à l’orientale est tout à fait fascinant. En plus les couleurs de Luca Malisan sont éclatantes .Les deux nous invitent donc à nous attarder pour apprécier cette 1 er réalité ou uchronie. Pour le scénario d’Eric Corbeyran (décidément très prolifique), on est tout de suite plongé dans une ville sous la joute d’une politique fondamentaliste pur et dure. Mais le sujet principale, c’est Zack Kosinski, un personnage encore bien mystérieux accompagné de Tia et Emily dont la beauté n’a d’égale que la perfection .Quand je vous disais que c’était agréable à la vue. Donc un bon tome d’introduction pour cette anticipation intéressante qui ressemble un peu à « Minority Report » qui demande néanmoins confirmation.
Alors plusieurs trucs à Voir.
Le mini site de la série ICI.
Une interview ICI.
Une interview filmée ICI (vers la 22 ème minute).


Le résumé.
La cavale d’Ajjer toucherait-elle déjà à sa fin ? Rattrapée par les révolutionnaires, la voici prisonnière d’un vaisseau-sorcière, un dirigeable animé par sa figure de proue, Héria. L’œuf du grand dragon, symbole de pouvoir dans cet empire déliquescent, est sous bonne garde et tout espoir semble perdu. Mais, toutes les factions de cette Russie steampunk n’ont pas dit leur dernier mot. Sans compter qu’à bord, Héria est seul maître et déesse
Mon avis.
Rentrer dans le cycle d’Ostruce, c’est la garantie d’un joli dépaysement. On débarque dans un monde en plein tumulte et de fureur nous rappelant la fin des tsars en pleine révolution. Mais les similitudes s’arrêtent là car on voyage en pleine utopie par moment grâce aux idées originales de Pona .Une mention au vaisseau-sorcière qui est une très belle trouvaille. On a aussi notre dose d’action et de sang avec des combats épiques de notre guerrière Drack, Ajjer. Un personnage que j’apprécie pour sa détermination et sa faculté à tuer tout ce qui bouge. En plus elle peut compter sur la un peu sorcière, Katiana dont la malice et sa connivence avec Ajjer est encore plus marquée que dans le premier tome.
Un autre élément positif, c’est le trait de Christophe Dubois qui est passé à un niveau supérieur. Le trait a nettement plus de finesse, les mise en page sont remarquables et les couleurs sont adéquates, bref du très beau travail de la part de ce dessinateur suisse.
Alors vodka pour tout le monde et na zdorovie!

15éme Festival BD de Seraing
Lieu: Campus 2000
Quand:le 9 février
Adresse: Rue Montesquieu – 6 à JEMEPPE, 4101 Jemeppe-Sur-Meuse
Tarif: 2,5 € – enfants de moins de 12 ans gratuit
Dès 10 h : ouverture des échoppes et vente des tickets de dédicace.
Vente de BD neuves et d’occasion, ex-libris, planches originales, objets, gadgets, etc.
De 14 à 18 h séance de dédicaces de:
Aouamri, Bourgne, Carin, Caryn, Constant, Denoël, Desorgher, Disano, Dreze, Guerineau, Jarry, Kox, Malik, Margerin, Maury, Paape, Peral, Pierret, Plisson, Taymans, Turlan, Servais, Vertonghen, Walthéry, Wasterlain, Weyland.
Et comme d’habitude, je ne pourrais pas y aller.Pour une fois je ne travaille pas à cette date mais je pars à la montagne faire du ski.

Le résumé.
Conflits interminables, violence quotidienne, récession sans précédent, nouvelle pauvreté massive: c’est dans un monde qui a perdu ses valeurs qu’un spam suivi d’une fantastique campagne marketing annonce la venue future d’un Nouveau Messie. Journaliste célèbre pour ses blogs géopolitiques, Michael D. Yauch mène l’enquête. Mais que faire quand le citoyen ne demande qu’à croire?
Mon avis.
Un récit qui fait peur car on se dit « et si ça pourrait réellement arriver ». Car l’endoctrinement des masses qui aspirent à un changement, à de nouvelles valeurs est tout à fait possible .Regardez comme notre ami G.W Bush arrive avec son entourage à manipuler l’opinion publique des USA. Pourquoi un nouveau messie n’y arriverait il pas avec l’appui de forces obscures ? Bon, je dois dire qu’au final, je n’y crois pas trop car tout se fait un peu trop vite et facilement pour ce « ONE ».Donc le sujet est interpellant mais à cause d’un manque d’action et de rythme, cette BD ne m’a pas spécialement emballée. C’est aussi trop bavard par moment .Le dessin de Jésus(le bien prénommé)Redondo est assez classique mais convient bien à ce style de BD hyper réaliste (malgré qu’il s’agisse quand même d’une fiction heureusement).
Une BD qui a néanmoins le mérite de nous faire réfléchir et qui se terminera en 2 tomes.
Une interview ICI.


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