
Le résumé.
Témoin forcé des déchirements et déchéances dont le spectacle détruit trop tôt les rêves de l’enfance et les certitudes, Angie, à son tour, dérive…
…Père, toi l’éternel absent, me donneras-tu la force d’échapper à l’appel des eaux profondes…
…Dans ce chalet de vacances, délaissé depuis douze ans, tout au nord de la Californie, obtiendra-t-elle les réponses susceptibles de donner un sens nouveau à son existence ?
Mon avis.
Yves Swolfs nous livre avec ce one-shot un récit intimiste relatant la souffrance d’une fille paumée émotionnellement. Ne trouvant pas de sens à sa vie, elle sombre dans la drogue et cherche désespérément un point d’encrage que son père ne lui a pas donné. Sujet au combien difficile à retranscrire en BD s’il en est. Et bien, pour moi, c’est complètement …raté. A aucun moment, je n’ai trouvé la petite dose de sentiment de compassion qui aurait fait que j’aurais adhéré à cette introspection intérieure. Et puis je trouve que l’auteur manque son principal défi celui d’émouvoir et là, franchement on s’ennuie plus qu’autre chose.
Pour le dessin, c’est un nouveau venu, Brice Cossu, qui s’y colle. Un trait très honnête mais qui lorgne un peu trop du coté du style typiquement « Soleil ». Et je suis encore moins enthousiaste vis-à-vis des couleurs beaucoup trop « informatiques ».
Bref je regrette d’avoir acheté cet album.Pas de grand pardon pour moi.


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