Elric T.5

Le Nécromancien

Scénariste : Julien Blondel
Adapté par Jean-Luc Cano
Dessinateur : Valentin Sécher
D’après l’œuvre de Michael Moorcock
Editeur : Glénat
Genre : Heroic Fantasy
Sortie : le 3 avril 2024

Avis de l’éditeur :

Le grand retour d’une figure mythique de la dark fantasy Deux ans après le sac d’Imrryr Elric mène une vie de mercenaire Accablé par la mort de Cymoril il arpente sans but les Jeunes Royaumes jusqu’au jour où sa rencontre avec le jovial Tristelune commence à l’arracher à ses tourments.

Mon avis :

Le glorieux empire d’Imrryr n’est plus que désolation et flammes qui consument chaque parcelle de terre. Quant à Elric, vautré dans le désespoir suite à la disparition de sa bien-aimée, il erre entre tavernes à ressasser son passé mélancolique, sans optimisme d’un lendemain plus lumineux. Toutefois, sa rencontre avec une jeune femme de Myyrrhn lui redonne une once d’espoir : celle de mettre la main sur le livre des Dieux morts, manuscrit qui permet à son acquéreur de formuler n’importe quel souhait, à qui sait le manipuler.

Mais pour lui, les songes et la réalité s’entremêlent, si bien qu’il y perd son âme et la nature qui le définit.

Son nouveau désir se porte sur une destination : Dhakos où il se rendra avec un compagnon tant de route que d’infortune, Tristelune d’Elwher. Mais revenir sur ces Terres hostiles n’annoncent rien qui vaille… d’autant que ce séjour en mer risque fort d’être le dernier, pris en cisailles par des groupes de pirates sanguinaires.

Elric_T5_Le Necromancien_Julien Blondel_ Jean-Luc Cano_Valentin Séecher_Michael Moorcock_Gléenat_Heroic Fantasy_extrait

Elric, 5ème opus du nom, déverse l’amertume et la détresse d’un guerrier qui a tout perdu. Une coquille vide qui erre ci et là, dans l’espoir de rectifier le tir du passé. Mais est-ce possible, ou tout du moins souhaitable ?

Le duo d’artistes constitués de Julien Blondel et Jean-Luc Cano ouvrent à nouveau le bal d’un héros qui espère le redevenir.

D’un point de vue graphique, Valentin Sécher jongle allègrement avec des esquisses agrémentées d’une minutie de détails. Les séquences de pénombre particulièrement éclairées dévoilent une lumière tamisée de toute beauté et une sélection de colorimétrie tout à fait avisée. Les faciès ont de la gueule et rien n’est laissé au hasard.

Toutefois, et étrangement sans que l’on sache les causes réelles de cette différence de taille, les planches se déroulant en extérieur et à la clarté du jour, n’offrent pas le même résultat, devenant presque par moments quelconques et de loin moins fournies en termes de précision.

Elric ne bouscule pas les codes du genre sachez-le, joue de quelques maladresses également notamment sur le pan graphique mais tient la barre du gouvernail juste là où il est requis pour savourer quelques éléments croustillants.

Coq de Combat

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