Dessin : Olivier Dauger
Scénario : Benjamin von Eckartsberg.
Éditeur :Paquet, collection cockpit.
Date de sortie : 7 septembre 2022.
56 pages
Genre : guerre, aviation.
«Personne n’aime voir des nègres manipuler des armes. Pour eux, c’est comme si on donnait une mitrailleuse à un singe.»

Résumé éditeur.
1968.L’été de l’amour bat son plein, mais le Sud américain est toujours dominé par la haine.1942. L’Amérique se bat pour la liberté en Europe et dans le Pacifique, mais tous ses citoyens ne sont pas égaux dans la lutte…Basé sur l’histoire vraie des Tuskegee Airmen, les premiers pilotes noirs de l’armée de l’Air américaine, Tuskegee Ghost peint un drame familial où la violence de la guerre fait écho à celle du racisme.
Mon avis.
Sweet home Alabama comme disait la chanson, bienvenue surtout au pays du racisme primaire, au pays du KKK où notre vétéran des Red Tails est empêtré dans d’horribles cauchemars post-traumatique. Un récit bien construit alternant entre les souvenirs guerriers et la vie de 1968 dans ce bel état où le ciel est si bleu ( pour les gens de couleurs il était surtout rouge comme le sang ) . Je mets le verbe au passé en espérant que ces imbécillités sont enfin révolues mais parfois j’ai encore des doutes.
Puisqu’on parle de couleurs, parlons du dessin. Quand on ouvre cet album, on pense tout de suite au dessinateur de Gung Ho, Thomas Von Kummant . Mais non, il s’agit d’ Olivier Dauger plutôt adepte de la ligne claire. Le changement est très spectaculaire en tout cas et agréable à la rétine.
Le lien avec Gung Ho est a faire avec son scénariste. Qui sait si celui-ci n’a pas mis la main à la patte ou donner de judicieux conseils ?
Voilà donc une très bonne histoire qui remet bien dans le contexte le destin de ces premiers pilotes noirs dans l’armée US . Des pilotes qui sont passés dans la légende mais que le combat fut dur pour y arriver.
Après une lecture pénible presque indigeste ( un album dont la couverture est un camion qui tombe d’une falaise) , en voilà une lecture agréable, bien amenés et interpellante sur ce fléau qu’est le racisme.
Salut les rednecks !
Sambair.
J’avais vu un reportage sur le sujet. Le monde ne changera jamais, il y aura toujours des gros cons racistes dénigrant des être humains… Surtout chez les yankees.
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