Scénario : Philippe Pelaez
Dessin : Carlos Puerta
Éditeur : Ankama
54 pages
Date de sortie : janvier 2022
Genre : Fantastique
« L’électricité, Mary… Tout vient de là ! Le feu que l’on croyait divin et qu’Alexandro Volta a réussi à s’approprier… »
Présentation de l’éditeur
En 1816, sur les bords du Lac Léman, la jeune Mary Shelley s’éprend du médecin de Lord Byron, l’incroyable John Polidori. Ce dernier a réussi, avec le lieutenant Joseph Burton et le docteur Robert Darwin, à perfectionner les expériences d’Aldini : redonner la vie à des tissus morts en y diffusant un courant électrique. Mais lorsque Mary le rejette, Polidori sombre dans la folie…
Mon avis
Nous voilà avec ce volume à la fin et au début de ce triptyque au procédé narratif original. En effet, durant ces trois volumes Philippe Pelaez nous fait remonter le temps de 2019 à 1816 mettant en scène et en lien des personnages de la littérature fantastique aussi célèbres que le Comte Zaroff, le Docteur Moreau et des personnages bien réels comme Mary Shelley, la créatrice du monstre Frankenstein, le poète romantique Byron ou encore le médecin Robert Darwin (le père de Charles). Tous ces personnages se croisent, s’aiment et se déchirent non pas pour le meilleur comme ils aiment à le croire mais bien pour le pire. Folie, drame passionnel, amour/haine, quête d’immortalité, orgueil démesuré d’une classe qui se pense supérieure même et surtout à Dieu, sont les ressorts de cette histoire que cet ultime épisode clôture comme une tragédie, en nous révélant, au passage, la réelle identité du docteur Moreau.
Le scénario est complexe et demande beaucoup d’attention pour entrer dans cette histoire et y rester accroché comme une moule sur son rocher. Mais l’idée de mélanger le réel à la fiction est vraiment bonne et donne une grande intensité au récit, qui mérite d’être relu dans son intégralité pour en apprécier encore plus la dimension fantastique.
Une dimension fantastique sublimée et magnifiée par le dessin détaillé et réaliste de Carlos Puerta, qui nous plonge dans le cœur du drame avec ses couleurs froides aux tons sépias, verts et bleus créant une ambiance très particulière ou l’angoisse est prégnante.
Une trilogie aussi originale qu’elle est complexe et dense, à la beauté sombre et froide, qui devrait plaire aux amateurs de récits fantastiques et romantiques.
Loubrun
On va donc dire que cette série est bcp trop complexe pour moi.
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Comme promis, je n’ai pas lu les 2 derniers tomes, déçu par le scénar du T1 et malgré la beauté des illustrations de Carlos.
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J’avoue n’avoir apprécié cet album que pour la qualité du dessin de Carlos Puerta qui fait vraiment bien ressortit toute la densité dramatique que l’histoire semble vouloir donner. Mais, justement le scénario ne m’a pas du tout accroché, encore moins que sur les précédents albums. BOF !!!!
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Quand je pense à l’investissement de Carlos dans cette aventure incompréhensible après l’abandon d’Adamson, je suis dégoûté !… quel gâchis !
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