Far Cry : Les larmes d’Esperanza  

Scénariste : Mathieu Mariolle
Dessinateurs : Afif Khaled & Saladhin Basti
Editeur : Glénat
Genre : Espionnage
Sortie : le 1er décembre 2021

Avis de l’éditeur :

Ils sont nombreux, les humains rongés par les addictions. Certains ne vivent que de sensations extrêmes, d’autres ne peuvent se passer de substances euphorisantes. Juan Cortez, lui, est accro à la guérilla.

Mon avis :

Le Santa Costa regorge de tantale, un matériau précieux utilisé dans la confection des téléphones portables ou des armes de guerre. Pas étonnant que les grandes puissances mondiales s’intéressent de près à son développement. Mais une fois encore, seuls les grands pontes se remplissent les poches, au détriment d’un peuple soumis, battu, terrorisé.

Aux grands maux : les grands remèdes ! C’est là qu’intervient Juan Cortez, une légende vivante de la guérilla ; une machine à tuer qui exécute ses contrats pour l’oseille et la gloire.

Sa nouvelle mission consiste à assassiner le général Di Stefano, le chef de la junte militaire … Pots-de-vin, contrats sordides et trahison : voici les maîtres mots de ce one shot Far Cry, issu de l’univers du jeu vidéo éponyme aux éditions Glénat.

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D’entrée de jeu, on saisit que notre héros est un pourri de première, accro autant à la boisson qu’aux médicaments qu’il absorbe à longueur de journée. Un passé marqué par de fortes tribulations, par ses nombreuses frasques d’exécuteur professionnel.

La trame signée Mathieu Mariolle évolue dans un schéma classique dont l’intrigue apporte son lot d’informations au compte-gouttes. Un scénario fluide, bien que peu inspiré, reprenant des éléments à maintes fois élaborés. Les différents protagonistes, quant à eux, régalent par leurs échanges verbaux et leurs interconnexions.

L’action plutôt bancale s’insère de manière calibrée, avec les ingrédients classiques du genre (courses-poursuites ; tirs à distance ; émeutes …)

Pour la patte graphique, le duo d’artistes Afif Khaled & Salahdin Basti propose un concentré plutôt respectable avec un arrière-champ pour le moins fourni et un découpage variable.

Le bémol et vous vous en doutez : Les faciès des protagonistes beaucoup trop rudimentaires manquent à l’appel ! Et d’ailleurs, on ne compte plus le nombre de titres avec ces imperfections à la clé. Trop de séries se confortent sur une trame appuyée, un décor plutôt avenant, mais des personnages manquant de profondeur.

Soulignons tout de même que cette version de Far Cry fait plus que se défendre, comparativement avec d’autres titres issus du catalogue provenant de jeux et films.

Coq de Combat 

2 commentaires sur “Far Cry : Les larmes d’Esperanza  

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