Scénario : Emmanuel Lemaire
Dessin : Emmanuel Lemaire
Éditeur : Delcourt
Date de sortie : 20 janvier 2021
128 pages
Genre : Chronique sociale
…Le week-end, elle prend le train pour découvrir un coin de l’Hexagone. Mais dit-elle la vérité ?
Présentation de l’éditeur
La semaine, madame Hibou est traductrice freelance. Mais le week-end, c’est une aventurière. Venue de sa Papouasie natale, elle prend le train chaque samedi pour visiter l’Hexagone. Charleville-Mézières, Dijon, Niort… Qu’est-ce qui motive cette drôle de voisine et quelle est son histoire ? Emmanuel Lemaire mène l’enquête pour nous livrer un portrait touchant et sensible.
Mon avis
Si Madame Hibou est un drôle d’oiseau, on peut dire que Ma voisine est indonésienne est donc une drôle de BD. Pas drôle au sens comique, bien sûr, même si elle l’est parfois, mais plutôt au sens de « pas banale ». En effet, l’auteur nous y raconte avec une certaine légèreté les pérégrinations hebdomadaires de sa voisine à travers les récits que celle-ci lui en fait lorsqu’ils se croisent en « bons voisins ».
Le savant mélange obtenu par Emmanuel Lemaire entre une vision de la France décalée, des anecdotes familiales, poétiques et locales, d’une madame hibou indonésienne et le mystère que laisse planer cet étrange oiseau qui disparaît toujours en un clin d’œil rend la lecture de cette BD des plus plaisantes. Et je ne vous parle pas des habitudes clandestino-jardinières de madame Iriany, de son admiration pour George Sand ou encore de certaines coïncidences troublantes, voire inquiétantes, entre ses voyages hexagonaux et certains faits-divers…
Pour illustrer tout cela, Lemaire nous propose un dessin réaliste en noir et blanc, plutôt sobre, parfois proche du croquis, mais toujours très vivant, et qui convient parfaitement à ce genre de BD. Côté personnages, Madame Hibou, avec la « banane » qu’arbore régulièrement son visage, pourrait presque nous faire penser à une Mafalda qui aurait grandi.
Bref, une lecture vraiment sympathique que je vous recommande vivement.
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Odradek
SambaBD 
Il faut passer outre le dessin qui n’est pas du tout attirant de prime abord. Une fois cet exercice réussi, on tombe très vite sous le charme de cette histoire insolite à la fois légère et profonde.
Très bonne BD !
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Il y a un petit côté Grand Duduche de Cabu dans la tête du personnage.
La couv me rappelle un mauvais souvenir quand j’ai reçu en 1966 ma convocation au 3e Génie de Mézières dont je n’avais jamais entendu parler du fin fond de mon Pays Basque… On n’avait pas Google à l’époque et donc la galère pour retrouver dans le Larousse si ce n’était pas trop loin de chez moi ?… plus de 1000 bornes !😱😭 (16H de train Aller, autant au retour… il me fallait une perme de 3 jours pour en passer un chez moi !).
Vous comprendrez après ça que j’étais anti-militariste !😡
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