Scénario : Stjepan Šejić
Dessin : Stjepan Šejić
Éditeur : Urban comics
224 pages
Date de sortie : 12 juin 2020
Genre : super-vilains, gore
Et là je me dis: c’est marrant, il a deux sourires ! le premier c’est sa bouche et l’autre, c’est sa gorge ouverte.
Présentation de l’éditeur
Après des études mouvementées qui ont entamé sa confiance en elle, la jeune psychologue Harleen Quinzel pense enfin avoir décroché le poste de ses rêves en étant embauchée à l’Asile d’Arkham afin d’apporter son soutien et son expertise aux plus grands criminels de Gotham…
Mon avis
J’ai toujours eu une attirance sensuelle pour Harley Quinn, ce qui est un comble pour un personnage de papier ! Alors je me jette sur presque tous les albums la concernant. Celui-ci est l’un des meilleurs que j’ai lu sur la psychiatre déjantée. Nous suivons la carrière de Harleen Frances Quinzel de ses études – dont une fâcheuse liaison amoureuse avec un professeur – à ses débuts dans le métier. Le Docteur Queen a une théorie voulant que les criminels malades de la tête peuvent être guéris si l’on prend la peine de les soigner par sa thérapie ! Elle convainc le responsable de la fondation Wayne (Bruce Wayne est Batman pour les néophytes des comics) qui lui accorde un budget et l’accès à l’asile d’Arkham...
Sûre de ses théories, la belle Harleen va commencer à étudier les délinquants fous homicides de l’asile comme Killer Croc, Poison Ivy, Edward Nygma et… le Joker ! Harleen a déjà rencontré le criminel au sourire démoniaque par une nuit brumeuse où elle s’est trouvée face à son revolver dont il n’a pas pressé la détente ! Parce qu’il appréciait sa peur tangible et voulait voir son sourire, lui dira t’il plus tard. Malheureusement Harleen va, peu à peu, succomber au charme de la bête et, telle Alice, basculer de l’autre côté du miroir.
L’album nous raconte dans le détail la descente aux enfers de Harleen Quinzel jusqu’au jour où elle va devenir Harley Quinn, l’amoureuse du Joker. Le récit est prenant, nous entraînant dans les doutes de l’héroïne, dans ses cauchemars et finalement dans ses fantasmes érotiques faits de passion et de crainte envers son patient et maître. Une merveille narrative et un dessin très épuré de Stjepan Šejić qui font de cet album un incontournable pour votre bédéthèque.
« Mad » JR
ça me tenterait bien ce titre;
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Je ne suis pas un grand adepte des comics de super héros (ou super vilains), mais de temps en temps il y en a qui ont l’air de sortir du lot et qui me tentent. Celui-là en fait partie et ta chronique me donne envie de m’y mettre. 🙂
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Pas encore lu. .. mais j’ai ete tres decu de voir le choix d’urban pour la couverture, jolie mais beaucoup plus banale que l’originale…. pourquoi??!!!
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Pas d’accord avec toi Blondin. La couverture américaine montre la transformation maléfique de Harleen en Harley Quinn alors que celle choisie par Urban montre la dégradation mentale et physique de la doctoresse – ce dont parle l’album d’ailleurs. Mais tous les goûts sont dans la nature, comme on dit.
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Ah… ok. Esthétiquement je trouve l’originale vraiment chouette! 🙂
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Une très bonne revisite « origin story » du personnage. A noter que Stjepan Šejić a annoncé qu’il arrête les travaux de commande pour se consacrer exclusivement au webcomic.
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