Kamarades Intégrale.

Scénario : Benoît Abtey, Jean-Baptiste Dusséaux
Dessin / couleurs: Mayalen Goust,
Dépôt légal : 17 juin 2020
Editeur : Rue de Sèvres.
Genre : uchronie, aventure historique.

« Régner c’est choisir, et choisir, c’est souffrir ! »

kamarades

Le résumé.

Entre amour, drame et manigances politiques, l’histoire se met en marche sous nos yeux.
Petrograd, début 1917. Ania et Volodia se sont rencontrés au cœur de l’agitation révolutionnaire qui secoue la ville et sont instantanément tombés amoureux. Mais, en dépit de leurs sympathies communes pour la révolution, tout les sépare. Lui est un simple soldat cosaque sorti du rang, elle est en fait la princesse Anastasia Romanova, fille du Tsar… En ces temps troublés, leur route va croiser celle d’un autre militant, personnage trouble dont ils ignorent qu’il va jouer un rôle décisif dans les événements : Joseph Vissarionovitch Djougachvili, alias Staline.

Kamarades_rue de sevre goust

Mon avis.

Camarades ! Travailleuses, travailleurs, prolétaires, ménagères exploitées, infirmières dévalorisées, chauffeurs intrépides, courageuses caissières, vaillants ouvriers
On vous spolie, on vous ment depuis trop longtemps, non ces scélérats de Romanov ne sont pas morts en 1918 fusillés par notre glorieuse armée rouge !!!
On a confiné l’histoire depuis des lustres mais heureusement la manufacture d’état « Rue de Sèvres » va rétablir la vérité en éditant l’intégrale de Kamarades, une édition qui regroupe les trois albums sortis de 2015 à 2017. On en retrouve même des traces sur cet immonde blog réactionnaire qu’est SambaBD,ICI.
Moi Sambanovicht, nouveau premier secrétaire du parti a lu cet ouvrage et l’a trouvé au début très rocambolesque voire même très invraisemblable. Mais vous le savez, en fiction, tout est permis même l’invraisemblable …pourvu qu’il soit crédible. Une citation de notre grand philosophe D. Trumpov. Et comme votre premier secrétaire est un grand romantique, il aimerait que cette histoire soit vraie. Un simple cosaque qui conquiert le cœur d’une noble et l’envoie sur le front combattre à ses côtés. Si ça ce n’est pas un beau principe communiste. Ensuite, le cosaque devrait apprendre à obéir car un bon communiste est un communiste qui est mort ou au pire qui se tait.
Quant à notre camarade dessinatrice, on va lui décerner la médaille du bolchevique oublié. Un titre qui récompense son excellence dans le domaine de la colorisation. Pour le trait, on a apprécié sa finesse, son expressivité mais on s’est un peu perdu dans les scènes de combat, on se demandait même si parfois nos camarades rouges n’y perdaient pas la face ? Ce qui est tout bonnement inconcevable !
Le premier secrétaire a aussi aimé cette grande balade dans notre si glorieuse nation, on a vu du pays c’est sûr. L’action ne s’attarde guère aux menus détails historiques sans importance, comme vous le savez, c’est l’idéologie qui prime .
Une BD d’un autre temps, au souffle épique et romanesque, un brin suranné …un peu comme notre parti…

Sambanovicht.

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Un commentaire sur “Kamarades Intégrale.

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  1. Belle chronique Samba…vitch, ça m’a rappelé la meilleure définition du communisme par Gibrat dans le vol du corbeau où François répond à Jeanne lui faisant l’apologie de cette pensée…
    « Non, vous les communistes, vous ne pensez pas d’abord aux autres, mais à la place des autres !… » 😄

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