D’après une histoire de Scott M.Gimple
Scénario : Robert Kirkman
Dessins : Chris Burnham
DL : 01/2020
Editeur : Delcourt
ISBN : 978-2-413-02505-4
NB pages : 192
« Tu vas faire quoi avec ce couteau ? »
Version originale (Die! Die! Die! #volume 1 : Collector’s Item / #1 – 8) publiée aux USA par Image Comics sous le label Skybound. L’habituelle galerie de couvertures de huit pages en fin d’album.
Résumé éditeur :
Nous vivons dans un monde dangereux. Heureusement, il existe, au sein du gouvernement américain, un groupe au-dessus des lois qui missionne des assassins pour influencer les événements et rendre le monde plus vivable. Attention si vous faites quelque chose de mal ou simplement si vous êtes au mauvais endroit au mauvais moment, on pourrait bien décider de donner l’ordre de vous éliminer.
Attention spoilers dans la chronique !
On arrête plus Robert Kirkman et ce, malgré la fin de ses séries emblématiques The Walking Dead et Invincible. Bien sûr, d’autres séries restent en cours comme Outcast et Oblivion Song mais cela ne l’empêche pas pour autant de nous pourvoir une série de plus avec ce premier tome de Die! Die! Die! sur une idée originale de Scott M.Gimple (showrunner sur la série TV The Walking Dead S4-8).
Le pitch est digne d’un bon vieux nanar télévisuel que l’on a tant/trop regardé : quatre frères formés dès le plus jeune âge par leur père tueur à gages sont devenus de parfaits tueurs, des machines à tuer. Comme on peut évidemment s’y attendre l’un est trop gentil, l’autre a vue trop d’horreurs et s’est retiré du circuit, un troisième bosse pour un gouvernement et œuvre pour le bien commun, le dernier eh bien… il a mal tourné. Le point de départ de la série étant que l’un d’entre eux disparaît. Parce que bon, quitte à y aller autant ne pas faire les choses à moitié me direz-vous.
La série va lorgner sur le n’importe quoi et l’action débridée de succès tels que The Boys ou Kick Ass, mais sans la maîtrise d’un Garth Ennis ou d’un Mark Millar. C’est plein de clichés et cela ne vole pas haut, mais cela reste sympa.
Visuellement j’ai trouvé le travail de Chris Burnham assez quelconque, limite bâclé. Il aura au moins eu le mérite d’avoir intégré diverses scènes sanglantes à souhait. (On se raccroche à ce qu’on peut)
Un premier tome introductif qui ne révolutionnera pas le genre, mais qui se laisse lire, sans plus.
je serais un peu moins sévère sur le dessin. Pour le reste, c’est ça : un bon moment de lecture défoulatoire.
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Je me suis fait la même réflexion en voyant la note dessin, habitué à la générosité de certain(e)s !… pour une fois qu’un chroniqueur est sévère.😜
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