Soft Metal Vampire Tome 4

Auteur : Hiroki Endo
Éditeur : Casterman
Date de sortie : 29 janvier 2020
216 pages
Genre : fantastique, action

Elle était une lycéenne ordinaire… jusqu’au jour où s’est éveillé son pouvoir.

Présentation de l’éditeur :

Après les affrontements sanglants qui ont vu s’entretuer vampires, dhampires et humains autour de Miika, la jeune fille retrouve un semblant de vie normale : retour au lycée !

Mais le cursus qu’on lui impose, lui, n’a rien d’ordinaire. Au programme : apprendre à maîtriser l’élément argent, tout en restant sur ses gardes, car ce pouvoir attise plus que jamais les convoitises.

Mon avis :

L’existence de la jeune Miika prend un virage à 180°. En effet, après la découverte de ses pouvoirs contre les vampires, cette dernière est inscrite dans une école des plus singulières où ses cours seront focalisés sur… les sciences ! Et plus particulièrement le tableau périodique de Mendeleïev (ou classification des éléments).

En effet, les détenteurs de pouvoir comme Miika, qu’ils soient vampires, dhampires (moitié-moitié) ou humains, sont étroitement liés avec un ou plusieurs éléments de ce tableau et en apprenant la chimie et toutes les manipulations possibles avec son propre élément, cela augmente la force magique de ceux-ci.

Autant dire que le concept de « Soft Metal Vampire » est assez tarabiscoté, certainement dédié aux étudiants chimistes, mais pourquoi pas ?! Le dessin est assez convaincant bien que basique dans le milieu des mangas, l’histoire se tient et l’action pallie l’abrutissement scientifique.

Il n’en reste pas moins qu’il faudra plus que des jolis minois et des pouvoirs magiques pour séduire un large public. Cette éternelle évocation du tableau de Mendeleïev laisse planer une appréhension chez le lecteur quant à la suite : va-t-on devoir réviser nos sciences pour comprendre ? Ou Miika va-t-elle continuer de nous bluffer, lecteurs et protagonistes, grâce à sa mémoire photographique ?

C’est un pari risqué tant pour Casterman que pour l’auteur, Hiroki Endo (auteur du célèbre titre « Eden – It’s an Endless World » aux éditions Panini). Mais qui sait, si ça peut donner goût aux sciences à certains… Why not ?!

À voir avec la suite…

ShayHlyn