Scénario : Aurélien Ducoudray
Dessin : Steve Baker
Éditeur : Ankama
96 pages
Date de sortie : 31 janvier 2020
Genre : Science Fiction, Humour
Pour ce qui est de ce dernier volume, il est dans la droite lignée des précédents : humour, baston et caca de bébé sont bien au rendez-vous…
Présentation de l’éditeur
Tombés dans les mains des androïdes qui n’ont d’yeux électroniques que pour le bébé, War-hol et Rip-R sont au plus bas : ils sont confinés aux tâches de ménage et de triage, alors que le bébé devient un enjeu du pouvoir entre les androïdes. Mais nos deux héros vont vite s’apercevoir qu’ils ont la même préoccupation que leur geôlier : la survie du bébé et par extension celle de la future nouvelle race humaine ! Pour ce faire, ils vont devoir affronter des hordes de zombots pour espérer atteindre – dans les entrailles d’un supermarché – la future matrice de la race humaine, soigneusement gardée par des fonctionnaires bots zélés.
Mon avis
Quand une série se termine, on ressent une sorte d’ambivalence dans nos émotions. En effet, on est à la fois content de découvrir ce que les auteurs nous ont concocté pour le final de l’histoire, mais également un peu triste de devoir quitter un univers et des personnages qui nous plaisaient. Le corollaire de cette ambivalence, à mon avis, c’est que si l’on est plus triste que content, alors, il s’agissait d’une bonne série.
Bon, je suis triste…
Oui je suis triste que Bots se termine car je me suis attaché à Rip-R, War-hol, Snoop et le béh-béh. Leur humour, leur amitié, leur fraternité, leur humanité surtout, ont su me conquérir au long de ces trois tomes (seulement 3 !!!).
Pour ce qui est de ce dernier volume, il est dans la droite lignée des précédents : humour, baston et caca de bébé sont bien au rendez-vous et l’on en apprend un peu plus sur le pourquoi de la présence du moutard dans les entrailles de War-hol ainsi que sur le rôle qu’il est censé jouer dans cette histoire, à son corps défendant…
Le thème de la paternité (et plus généralement de la parentalité) est on ne peut plus présent dans cette série, ce qui n’est pas étonnant quand on sait qu’Aurélien Ducoudray est aux manettes du scénario. Amazing Grace et Les chiens de Prypiat sont deux autres exemples de l’intérêt manifeste du scénariste pour ces questions.
Sur le dessin, je n’ai pas grand-chose à ajouter si ce n’est le renouvellement de mon admiration pour la cohérence de l’ensemble et, surtout, le travail de la matière et des textures, avec une insistance particulière pour le côté un peu crade des robots. Les couleurs et effets de lumières sont toujours au top et le dessin entre comics et manga est on ne peut plus accrocheur.
Bref, je suis triste… que ça s’arrête.
Odradek
je regrette bien de ne pas avoir pris le temps de lire cette série qui m’est passée dans les mains !
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