Auteure : Karina
Éditeur :Dargaud
48 pages
Date de sortie : 29/03/2018.
Genre : jeunesse, conte, fantastique, aventure.
Avec le public jeune actuel, quand j’écoute les témoignages de lectures des uns et des autres, il est certain qu’il faudra chercher jeune, très jeune pour plaire tout en donnant aux parents le soin de devoir expliquer certaines situations trop complexes pour les têtes blondes qui ne savent pas encore lire.
Présentation de l’éditeur :
Oxana n’a toujours pas retrouvé la mémoire, mais elle a trouvé bien plus ! Des amis et un rêve : devenir danseuse au sein de la compagnie du prestigieux théâtre. Mais elle devra faire face aux manigances du sournois M. Aster, le directeur de l’école, qui, avec le soutien du perfide Ludwig, fera tout pour mettre la main sur le mystérieux médaillon, clé de tous les secrets et des mystères qui gravitent autour d’Oxana. Heureusement, elle pourra compter sur le soutien d’Aria et de Mme Iris, mais aussi sur celui du mystérieux homme blanc dont l’identité ne pourra rester éternellement cachée…
Mon avis :
On prend les mêmes et on recommence. Cette aventure aussi mignonne soit-elle reste assez prévisible et sans surprise. Les amateurs reconnaîtront sans difficultés plusieurs classiques, tant dans le trait que dans les anecdotes. L’homme masqué qui est reconnu grâce à une danse, un peu comme dans « Laura ou la passion du théâtre » par exemple.
Le pire est certainement les « méchants » qui n’arrivent pas à faire peur aux lecteurs. On rêve de voir la véritable sournoiserie de M. Aster, la malice du jeune Ludwig à défaut de pouvoir le sentir réellement perfide… De l’émotion !! Malgré toute la candeur, la bonne volonté et le contexte poétique de cette œuvre, l’émotion fait horriblement, terriblement défaut, au même titre qu’un style graphique abouti.
Le dessin présent dans ces 48 pages dénote d’un savoir-faire, certes, mais il manque la touche personnelle, l’audace de l’auteure, sortir des sentiers battus, ne pas se contenter juste de « ça », mais aller plus loin, imposer son style sans rester dans le pur académisme.
Au final, « La belle endormie » s’avère presque tout aussi soporifique que son titre. L’idée est bonne, mais il manque quelque-chose. Et la passion fait partie de ces manques qui auraient pu donner tant d’intérêt à cette bande-dessinée. Mais non.
Avec le public jeune actuel, quand j’écoute les témoignages de lectures des uns et des autres, il est certain qu’il faudra chercher jeune, très jeune pour plaire tout en donnant aux parents le soin de devoir expliquer certaines situations trop complexes pour les têtes blondes qui ne savent pas encore lire.
Espérons que « La belle endormie » soit un test pour l’auteure qui saura rebondir de cette expérience vers des travaux plus aboutis à l’avenir. C’est tout le mal que je lui souhaite.
ShayHlyn
Certain avait pensé qu’on se « scénaerisait » mais quand on regarde nos dernieres chroniques, on est plutôt mordant actuellement , libéré délivréééééééééééééééééééééééé
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C’est bien de ne pas tomber dans une « scenearisation » excessive ! 😉
Continuez comme ça Melle Jeanne ! 😜
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