Krieg Machine

Scénario : Jean-Pierre Pécau.
Dessin : Senad Mavric et Flip Andronik.
Editeur : Delcourt.
Sortie : 10 octobre 2018.
80 pages.
genre : guerre.

«  Il faut profiter de la guerre, car la paix sera terrible »

Un album qui s’inspire librement de la vie de Johannes Bölter, 2eme as de l’armée blindée allemande durant la seconde guerre mondiale. Bölter participa à tout le conflit, fut plusieurs fois blessé, et termina la guerre avec un palmarès de 139 chars détruits.
Le char Tigre, 1er char lourd allemand, a vu le jour en 1942, ce fut sans doute le char le plus célèbre de l’armée nazie. Pour tous ces adversaires, il s’imposa rapidement comme un cauchemar et acquit vite le statut de mythe. Sur le papier, le tigre est donc globalement une machine de guerre invulnérable mais en réalité le Tigre est une machine complexe, fragile et chère. Et les alliés trouveront la parade soit en jouant sur le nombre ou sur les atouts du terrain.
Avec cet album, nous parcourons l’odyssée de ces fauves qui devaient gagner la guerre des plaines brûlantes de Kourks jusqu’au bocage normand.
Une histoire globalement intéressante (réservée néanmoins aux nombreux mordus de cette époque) mais manquant un peu d’émotion. On est aussi chez les allemands, ils étaient connus pour leurs côtés drôles et jovials n’est-il pas ? Un dossier de 8 pages prolongera votre lecture en détaillant ce monstre de 57 tonnes.
On reconnait l’école balkanique pour ce qui est du trait malgré une finesse plus affirmée pour cet album. Des planches souvent assez détaillées et agréables à l’œil mais aussi parfois assez statiques. Mais globalement, c’est très correct.
Certes, Krieg Machine n’est pas un album inoubliable mais il se lit et se regarde avec un réel intérêt et trouvera une place honorable dans votre bibliothèque.

Samba.
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