Scénario : Guy-Roger Duvert
Dessin : Benjamin Sjöberg
Editeur : Sandawe
56 pages – cartonné
Parution : 22 août 2018
Science fiction
Une investigation entre France et Japon en 2042 dans un monde régi par la réalité virtuelle.
Nash est un flic dans un futur où la population passe son temps dans les mondes virtuels. Mais lorsqu’il enquête sur le meurtre de sa compagne décédée alors qu’elle était connectée, il découvre un univers sombre et riche en surprises.
Virtual Revolution est le tome 1 du préquel du film homonyme (sorti en en salles en 2016) de l’homme- orchestre, et ce n’est pas peu dire, puisqu’il a débuté dans le monde du 7ème art, en tant que compositeur de musique de films, Guy-Roger Duvert. L’homme se lance en effet dans la B.D et signe, avec le talentueux artiste suédois Benjamin Sjöberg, pour le dessin, un dyptique qui nous ramène cinq ans en arrière.
Virtual Revolution, le film (sans spoilers)
La dystopie, aux 52 prix, narre les aventures de l’antihéros, Trenton Nash évoluant dans un futur (2047) où 75% des gens ont choisi de vivre dans des mondes virtuels gérés par un petit nombre de multinationales sans scrupules et des politiciens véreux. . Toutefois, la non vie au paradis artificiel n’est pas sans dangers. En effet, un groupe de terroristes qui se fait appeler les Nécromanciens implante des virus informatiques dans les programmes, causant la mort de 148 connectés.
Et c’est là qu’entre en scène, Trenton Nash, chargé d’éliminer les Nécromanciens.
Au cours de sa traque, Nash apprendra que les apparences, mêmes virtuelles, sont toujours aussi trompeuses.
Ceci n’est pas un storyboard.
Le tome 1 de la Bd nous ramène en 2042 et se déroule principalement à Néo Paris.
2042 est une sale année pour le flic Nash qui pleure sa petite amie Héléna, retrouvée morte sur son fauteuil de connexion. Nash va dés lors enquêter sur la mort suspecte d’Héléna, Pour découvrir des indices, Nash est contraint de visiter les mondes virtuels qui ont été fréquentés par la défunte. Et c’est au cours d’une de ses pérégrinations virtuelles que Nash rencontre Noriko Yamagata qui investigue, elle aussi, sur une série de meurtres de connectés. Cette dernière lui apportera une aide précieuse dans sa quête de la vérité.
Cyberpunk et techno-noir
Bon, il faut aimer ces genres un petit peu particuliers. La bande dessinée répond en effet aux mêmes codes que le film du même nom. L’excellent graphisme et dessin de Benjamin Sjöberg, le choix des cadrages et des couleurs servent d’ailleurs à merveille le propos des auteurs. Des couleurs très sombres pour décrire la vie réelle qui n’est vraiment pas drôle, et des couleurs plus vives pour dépeindre l’évasion dans les mondes virtuels. L’histoire est rythmée et pleine de rebondissements, mais parfois difficile à suivre
Les fans du film, les adeptes des fictions cyberpunk et techno-noir et les afficionados des jeux vidéo devraient apprécier l’œuvre. Pour les autres, ce sera plus compliqué….
Renardeau
Les superbes illustrations m’ont poussé à réaliser une bannière… mais pourquoi ce pseudo Skippy ? 😉
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C’est une nouvelle chroniqueuse Dgege. On se féminise chez Samba !
Sinon, je débarque, il y a un film? C’est la même histoire ou simplement le même univers ?
Les dessins me sont plutôt agréables , un peu dans la veine de Gung Ho.
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Je débarque aussi : Jamais entendu parlé de ce film. (ni de cette nouvelle chroniqueuse 🙂 )
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Moi non plus… et Samba manque à tous ses devoirs de ne pas nous avoir présenté Renardeau ! 🦊 😉
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Samba plaide non coupable.C’est Skippy qui est responsable de ce recrutement.
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Un kangourou qui nous cacherait un renardeau ?!
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