Chroniques courtes #164 : San-Antonio chez les gones

Scénario : Michaël Sanlaville
Dessin : Michaël Sanlaville
Éditeur : Casterman
88 pages
Date de sortie : 21 mars 2018
Genre : Policier, humour

Présentation de l’éditeur

Si Bérurier joue les maîtres d’école en plein Beaujolais, ce n’est pas par vocation pédagogique : deux élèves ont disparu et un professeur a été assassiné ! Le commissaire San-Antonio est convaincu que seul un travail d’infiltration permettra de démasquer les coupables…

PWas

Mon avis

San-Antonio, ce gros porc de Béru et toute la clique de libidineux chers à Frédéric Dard, faut aimer… moi, j’aime pas ! Alors pourquoi chroniquer cet album, me direz-vous ? Ben, j’ai été choisi d’office !

Cependant, passés les premiers émois outrés, je dois dire que cette lecture m’a plu. L’histoire est intéressante, l’intrigue est bien faite et, si vous n’avez pas lu le roman original, il est difficile d’avoir des idées sur le coupable final. Le dessin de Sanlaville est plus que bon et les couleurs agréables. Bref ! un bel album (assez luxueux) qui plaira aux amateurs du fringant commissaire et de son alcoolique (et très sale) adjoint et également aux autres lecteurs.

JR

 

Scénario Dessin Album

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Un commentaire sur “Chroniques courtes #164 : San-Antonio chez les gones

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  1. Sympa et divertissant, l’adaptation n’est pas mauvaise, mais on a quand même du mal à retrouver ce qui fait le sel des romans de Frédéric Dard. Le maniement de la langue française, le triturage des mots, l’inventivité des répliques, la truculence des dialogues, la maitrise de l’argot … tout cela est tellement bien maitrisé par F. Dard que le transcrire en bd relève de la gageure. D’ailleurs, même les romans repris par Patrice Dard n’ont pas la même saveur.
    En vérité, dans les San Antonio, l’histoire est assez secondaire. Ce qui prime c’est la musique des mots et l’orchestration qu’en fait Frédéric Dard.
    ça reste sympa quand même, mais les inconditionnels de San Antonio préfèreront toujours se plonger ou se replonger dans les romans de F. Dard qui, derrière sa fantaisie argotique et parfois graveleuse, à gavé son oeuvre de références littéraires, culturelles et historique.

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