Dessin : Arno Monin
Scénario : Zidrou.
Éditeur : Grand angle.
Sortie : 31 mai 2017.
72 pages.
Genre : chronique sociale.
« Ruminer, ça aide à mieux digérer »
Le résumé.
Qinaya est repartie. Après l’arrestation de ses parents adoptifs pour enlèvement, elle a regagné son Perou natal. Après un an et demi de recherches, Gabriel, son « grand-père » de France, se rend à Lima pour la retrouver. Mais le vieux bourru va aller de désillusion en désenchantement.
Revenons à l’essentiel !
On s’attendait à un dénouement en happy end et fatalement émouvant de la part du scénariste de Lydie, la boule à Zéro, Protecto etc. Eh bien, il nous prend à rebrousse-poil pour nous amener où on ne s’y attend pas, vers une sorte de chemin de traverse avec une histoire plus introspective que le primo album. Bref, un 2e tome très différent du premier tome plus tourné vers la tendresse et l’amour. La vie est décidément bien tortueuse pour notre « vieux bourru » mais il faut l’avouer, la fin imaginée par les auteurs s’avère être nettement plus réaliste que le happy end classique hollywoodien.
On finit cet album avec une drôle d’impression, avec une sorte de mélancolie mais aussi une réflexion sur la relation qu’on a avec nos proches.
Question dessin, on ne peut que saluer le talent d’Arno Monin. Un trait léger, poétique et très lumineux illumine les pages de cet album. Assurément une réussite pour le jeune auteur de l’envolée sauvage et de l’enfant maudit.
Sinon, une petite remarque sur le décalage horaire, de Lima vers Paris, on avance les heures et pas le contraire.
Samba Lima Charlie.
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Très bonne analyse d’un magnifique bouquin, très attendu et en effet, déroutant. J’ai, moi aussi, tiqué au même endroit (le décalage horaire). Mais ceci étant dit, cela reste pour moi aussi un très beau récit plutôt dédié à la description des sentiments (de paternité, d’humanité, de compassion et j’en passe) qu’aux actions choc et à la pyrotechnie.
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Merci Benoi, c’est pourtant pas ma meilleure chronique mais bon l’essentiel est dit .
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J’ai été déçu par cette suite (qui n’en est pas vraiment une) car je pensais retrouver Achachi et Qinaya, mais Zidrou en a décidé autrement et j’ai eu du mal à rentrer dans ses introspections avec son copain belge !
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