Dessin : Benjamin Lacombe.
Scénario : Lewis Carroll.
Éditeur : Soleil / Métamorphose.
164 pages.
Sortie : 30 novembre 2016.
Genre : Classique, fantastique, conte de fées.
Résumé :
Après une très belle édition illustrée d’Alice au pays des merveilles, Benjamin Lacombe sublime la distorsion du temps et de l’espace avec De l’autre côté du miroir.
Dans cette suite directe du chef-d’œuvre de Lewis Carroll (traduite par Henri Parisot), Alice décide de passer « de l’autre côté du miroir » et s’y métamorphose ! De pion, elle deviendra reine. Le monde du miroir se présente comme un monde inversé. L’espace et le temps y sont mis à mal… Il faut courir très vite pour rester sur place !
Certaines pages se déplient à la façon d’un plateau de jeu d’échec et accompagnent la bascule d’une dimension à l’autre… ; décors, personnages évoluent littéralement.
Benjamin Lacombe se délecte en proposant ainsi une vision, une interprétation singulière de la beauté étrange d’un monde, bercé par un délicieux mélange de poésie, d’humour et de non sens, qui vise implicitement à former les plus jeunes.
Mon avis :
Loin de moi l’idée de remettre en cause ou de critiquer cette œuvre majeure qui a facilement deux siècles. Bien au contraire, cette édition splendide m’a permis de relire cet ouvrage ô combien alambiqué, mais tellement « Lewis Carroll ». Qui ne se souvient pas, à l’évocation d’Alice, cette jeune héroïne : de ce lapin blanc galopant à vive allure car il est en retard ? La chanson des fleurs dans le classique de Walt Disney, ou encore plus récemment, Johnny Depp en Chapelier fou ? Ici, pas d’interprétation des mots, pas de personnification simplistes des protagonistes : juste les mots tels qu’ils ont été écrits par le père de cet univers merveilleux et pourtant ô combien étrange.
Un monde qui se rapproche immanquablement de la perception faite par Benjamin Lacombe. Comme si, depuis des décennies, le pays des merveilles et le monde de l’autre côté du miroir n’attendaient que ce dessinateur pour prendre toute leur ampleur, tout leur mysticisme. Car oui : Benjamin Lacombe partage avec Lewis Carroll, une conception unique de cet « autre univers » pourtant si proche de nous, juste là, dans le fond du jardin ou … de l’autre côté du miroir. Ce mélange subtil entre candeur et dure réalité ; entre apparence rigide et esprit loufoque ; merveilles et obscurités, … tant d’oppositions qui se rencontrent dans le texte comme dans l’image et qui rendent cette édition parfaite à mes yeux ! Sans amener les personnages à la limite du grotesque comme certaines adaptations se sont permises de le faire, Benjamin Lacombe a mis l’accent sur l’authenticité, comme s’il avait pu remonter le temps et concevoir en compagnie de l’auteur les dessins appropriés.
Alors je dis : chapeau bas Monsieur ! J’ai bien fait d’attendre et de vous suivre sur Facebook pour enfin découvrir ce petit bijou de ma bibliothèque.
Un véritable régal pour les yeux !
ShayHlyn
Jolie édition !
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Cette notation « coup de cœur » est très esthétique … on ne la verra plus ! snif ! ♥
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ça fait un peu guirlande de Noël, non ? 😉
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Bah c’est cool un peu d’animation =D
Parce que ya plus de gif coup de coeur maintenant Snif
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