Lloyd Singer T7:Psychothérapie.

Lloyd Singer7.jpgLloyd Singer7p.jpgAuteurs: Luc Brunschwig et Olivier Martin.
Editeur : Grand Angle.
Sortie : 03/2012.

C’est grave docteur ?
Quelques jours à peine se sont écoulés depuis que Lloyd Singer a été libéré, après son enlèvement par le serial killer surnommé « La Chanson Douce ». Un court repos avant d’être replongé dans la tourmente, celle de sa sœur, Esther, anorexique, qui use désormais de son corps martyrisé comme d’une arme, pour faire pression sur sa famille.
Seule la psychothérapeute Hannah Horowitz est encore convaincue de pouvoir faire quelque chose pour lui venir en aide. Mais pour cela, elle a besoin de comprendre comment fonctionne le quatuor Singer, et de déterrer les secrets et les non-dits qui pourrissent depuis des années les relations de la famille…

Burn out !
Ce 7e tome de Lloyd Singer (Ex Makabi, je rappelle pour permette à tout le monde de bien percuter) commence par une confession étonnante de Luc Brunschwig sur son 40e album. En plus du titre « psychothérapie », il a l’art de plomber l’ambiance notre bon Luc. Je commence donc ma lecture et je me dis que cet album ressemble à une grande confidence pour la famille Singer. On aborde la partie psychanalyse avec un intérêt certain pour connaitre les causes de l’anorexie de la sœur de Lloyd. Pendant que les pièces du puzzle se mettent en pièce, on suit également un vieux tordu  qui joue au Wolfgang Priklopil de service. On comprendra bien plus tard ce qui unit ce tueur à la famille de Lloyd. Alors que beaucoup d’auteurs arrivent à nous divertir, Luc Brunschwig arrive lui à nous émouvoir et ils ne sont pas légion dans le monde du 9art à réussir cet exploit .Je ne peux que vous encourager à débuter cette série terriblement « humaine » et prenante. Vous verrez, ça vous changera d’un Largo Winch ou d’un Lanfeust. Osez l’émotion, ça fait du bien.
Sinon, la grande nouveauté vient d’Olivier Martin qui reprend le flambeau d’Olivier Neuray. Pour ce qui est de la continuité graphique, le challenge est relevé avec brio. Il reste quelques variabilités sur les visages et les corps de certains protagonistes mais rien de bien rédhibitoire et qui n’entravera absolument pas votre plaisir de lecture.
La seule déception de cet album : devoir attendre pour connaitre la fin de ce 3e cycle.
Scénario :10/10
Dessin 7/10
surprises.smileysmiley.com.9.gif Global.

SAMBA
On en parle sur le forum.

Lloyd Singer7v.jpg

Inscrivez-vous à la newsletter.

10 commentaires sur “Lloyd Singer T7:Psychothérapie.

  1. Je suis la série mais je n’ai pas encore eu l’occasion de lire cet album…Dans la liste des futurs achats…

    J’aime

  2. C’est vrai que nous sommes habitués maintenant à ce que Luc nous touche à chacune de ses histoires.
    Je ne l’ai pas mis dans mes coups de cœur car je l’avais déjà fait pour le T6.
    Ici, l’intrigue policière ne sert que de fil rouge à l’histoire principale de la thérapie des Singer … même s’il y a un lien qu’on découvre à la fin (tu ne devrais pas le révéler dans ta chronique Samba ! ☺)
    Quant aux dessins, je regrette le graphisme de Neuray qui était beaucoup plus propre que celui de Martin.
    Par contre, les couleurs sont plus douces sur ce nouveau cycle.
    Bref, encore un bon Brunschwig (pléonasme) ☺

    J’aime

  3. Excuse, Samba, je parlais du 1er paragraphe que je croyais que tu avais écrit … mais c’est celui de l’éditeur ! (je trouve que ce n’est pas très malin, mais je ne l’avais pas lu avant d’attaquer ma lecture et c’est beaucoup mieux d’avoir la surprise !).

    J’aime

  4. ah d’accord, c’est vrai que les résumés de l’éditeur, il vaut mieux ne pas les lire sauf si on a rien compris….

    J’aime

  5. C’est vrai qu’il faut faire attention au résumé de l’éditeur qui raconte parfois la fin de l’histoire…Ce n’est pas le but et ce n’est pas très intelligent de la part de l’éditeur…Il m’arrive ainsi souvent de « zapper » certains éléments de ces résumés pour préserver l’envie de découvrir le livre à nos lecteurs de SambaBD…

    J’aime

Les commentaires sont fermés.

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑